Le 1er janvier 2023, les habitants de chaque État se sont chaleureusement souhaités une année pleine de bonheur, de paix et de joie. Cependant, cette atmosphère de stabilité tant espérée a malheureusement négligé certaines nations pour lesquelles l’année 2023 s’est transformée en une période de chaos, de désolation, marquée par de nombreux conflits. Pleurs, souffrances, meurtres et révoltes persistantes dans des pays tels que l’Ukraine, Israël, la Palestine, le Niger et le GABON . Ces nations endurent et continuent d’endurer des épreuves difficiles, contrastant avec les vœux de bonheur partagés ailleurs dans le monde.
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Le conflit Ukraine-Russie en 2023 : Origines et enjeux
- La Montée des Tensions : Octobre 2021
La dernière flambée de violence entre l’Ukraine et la Russie trouve ses racines en octobre 2021, lorsque la Russie a commencé à déployer un massif militaire le long de la frontière ukrainienne. Avec plus de 100 000 soldats stationnés à proximité, cette démonstration de force a provoqué des inquiétudes internationales.
- La Perception Russe : Souveraineté et Sécurité
Le gouvernement russe justifie son déploiement en affirmant qu’il ne constitue pas une menace pour l’Ukraine et qu’il relève du droit souverain de la Russie de stationner ses troupes sur son territoire. Pour la Russie, la principale préoccupation réside dans la menace potentielle de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et le rapprochement des infrastructures militaires de l’OTAN vers ses frontières.
Les Enjeux de l’OTAN : expansion et opposition Russe
Parallèlement au renforcement militaire, un désaccord diplomatique croissant entre la Russie et l’OTAN s’est manifesté. La Russie s’oppose fermement à une éventuelle expansion de l’OTAN et exige des garanties que l’Ukraine ne rejoindra jamais l’alliance. Ces demandes sont rejetées par l’OTAN et ses États membres.
- Historique de l’OTAN et Promesses Non Tenues
L’OTAN, qui compte actuellement 30 États membres, a cherché à établir des relations étroites avec les nations d’Europe centrale et orientale après la guerre froide. Les discussions des années 1990 entre les États-Unis et l’Union soviétique n’ont pas abouti à un accord officiel sur la non-élargissement de l’OTAN, alimentant les tensions actuelles.
- Position de l’OTAN : « Pas de Droit de Veto »
Face aux objections russes, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a clairement indiqué que la Russie n’a ni le droit de veto ni le droit de regard sur l’éventuel élargissement de l’alliance. Les tensions persistantes alors que l’Ukraine, bien que n’ayant pas encore demandé son adhésion, demeure un « pays partenaire » de l’OTAN.
Les Mises en Garde de Poutine : « Ligne Rouge » et « Menace Supplémentaire »
Le président russe Vladimir Poutine a averti que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constituerait une « menace supplémentaire » pour la Russie. En novembre 2021, il a établi des « lignes rouges », mettant en garde contre le déploiement de missiles à longue portée ou de systèmes de défense antimissile similaires à ceux de la Pologne et de la Roumanie.
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Alors que le monde souhaitait une année de paix, l’Ukraine se retrouve au centre d’un conflit complexe aux implications internationales majeures. Les origines de la crise remontent à la montée des tensions en 2021, et les enjeux géopolitiques entre la Russie et l’OTAN continuent de s’intensifier, laissant l’avenir de la région incertain.
Guerre Israël Hamas 2023 : L’opération Déluge d’al-Aqsa
Le 7 octobre 2023, le Hamas lance l’Opération Déluge d’al-Aqsa, déclenchant une série d’attaques terroristes depuis la bande de Gaza. Le bilan initial est catastrophique, avec plus de 1 200 morts, principalement des civils israéliens, faisant de cette journée la plus meurtrière de l’histoire d’Israël.
- L’Attaque sans précédent
L’offensive, marquée par des milliers de roquettes Qassam tirées sur Israël, entraîne la destruction de la barrière entre Gaza et Israël. Plus de 3 000 assaillants envahissent les villes, perpétrant des massacres de masse. La journée est qualifiée de « tournant historique » par les Israéliens, comparée au 11 septembre pour les États-Unis.
- Réponse Israélienne : Opération Épées de Fer
Israël réplique avec l’Opération Épées de Fer, comprenant des bombardements, un blocus de Gaza et des opérations terrestres. Les chiffres indiquent plus de 11 078 morts, 24 000 blessés palestiniens, et des déplacements massifs de civils des deux côtés. Les critiques émergentes, accusant Israël de génocide, tandis que les craintes d’une crise humanitaire s’amplifient.
- Menace de régionalisation
Le Hezbollah libanais intervient, entraînant une riposte israélienne. Deux portes-avions américains sont déployées, l’Iran menace de frapper les intérêts américains, et les Houthis yéménites s’impliquent. Le conflit risque de s’internationaliser.
- Historique des Conflits Israélo-Palestiniens
Le contexte historique rappelle les guerres précédentes, notamment l’opération Plomb Durci (2008) et l’opération Bordure Protectrice (2014). Les tensions de 2021, avec des tirs de roquettes et des émeutes, sont également évoquées.
- Événements précédents et polarisation en Israël
La politique intérieure d’Israël est marquée par la division politique. Les manifestations contre les réformes judiciaires de Netanyahou s’intensifient. Les avertissements égyptiens préalables sont contestés par le gouvernement israélien.
- Dynamiques Régionales et Planification de l’Attaque
La normalisation des relations entre Israël et certains pays arabes est en cours. Selon des sources, l’attaque du Hamas aurait été planifiée à Beyrouth lors de réunions impliquant le Hezbollah, le Hamas, le Jihad islamique palestinien et les Iraniens.
- situation économique à Gaza
La situation économique à Gaza est critique, avec des perspectives limitées pour les jeunes. Le financement de l’Opération Déluge d’al-Aqsa provient de diverses sources, y compris la cryptomonnaie, les aides internationales, le soutien du Qatar, de l’Iran et des revenus douaniers.
- Objectifs du Hamas
Des interviews de dirigeants du Hamas indiquent que l’attaque visait à changer l’équation régionale, mettant la question palestinienne au centre de l’attention mondiale. Le Hamas ne veut seulement gérer Gaza mais cherche à bouleverser la situation.
L’Afrique et ses coups d’État
- Coup d’État au Niger : La Séquestration du Président Mohamed Bazoum
Le 26 juillet 2023, le président Mohamed Bazoum est pris en otage dans le palais présidentiel par des éléments de sa garde présidentielle, dirigés par le général Abdourahamane Tchiani. Malgré l’encerclement du bâtiment par l’armée fidèle à Bazoum, les putschistes parviennent à rallier d’autres composantes des forces armées. La destitution du président est annoncée par la junte militaire, baptisée Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), marquant ainsi le septième coup d’État ou tentative au Niger.
- Réactions internationales et Résistance intérieure
En réaction au coup d’État, le ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, fidèle à Bazoum, assume la présidence par intérim. Il appelle la population et l’armée à s’opposer au putsch, soulignant la nécessité de respecter l’ordre constitutionnel. La CEDEAO, présidée par le nigérian Bola Tinubu, fixe un ultimatum à la junte militaire pour libérer Bazoum et rétablir l’ordre constitutionnel, menaçant d’intervenir militairement en cas de non-respect.
- Déclaration de la Junte et Soutien Étranger
Le 28 juillet, le général Abdourahamane Tchiani se proclame président du CNSP, justifiant le coup d’État par la dégradation sécuritaire et la mauvaise gouvernance économique et sociale. Des manifestations de soutien à la junte éclatante, avec des protestataires arborant des drapeaux russes en signe de soutien au groupe Wagner. Les pays tels que le Burkina Faso et le Mali expriment leur soutien à la nouvelle junte, dénonçant toute intervention militaire visant à rétablir Bazoum.
- Tensions Régionales et Ultimatum de la CEDEAO
La CEDEAO, le 31 juillet, fixe un ultimatum à la junte pour libérer Bazoum dans une semaine sous peine de mesures, y compris les militaires. La France est accusée de violation en voyant un avion militaire à Niamey. Des attaques contre des ambassades, dont celle de la France, se multiplient. Face à la dégradation de la situation, plusieurs pays commencent à évacuer leurs ressortissants.
- Évolutions de la Crise et Menaces de la Junte
Les tensions montent alors que la CEDEAO envisage une intervention militaire. La junte menace de tuer Bazoum en cas d’intervention. Les négociations et les pressions internationales s’intensifient, avec des pays comme l’Algérie proposant des initiatives de résolution de crise. L’annonce d’une intervention militaire par la CEDEAO intensifie les préparatifs des forces en présence.
- Réactions Internationales et Enquêtes Régionales
La communauté internationale condamne le coup d’État, l’Union africaine et l’Union européenne expriment leur désapprobation. Certains pays, comme les États-Unis et la Russie, prennent position en faveur du rétablissement de la légalité. Les inquiétudes régionales se manifestent avec des avertissements contre toute intervention militaire étrangère au Niger.
- Initiatives de Résolution et Perspectives d’Évolution
Des initiatives de médiation, notamment de l’Algérie, cherchent à mettre fin à la crise. Les déclarations du président algérien soulignent la nécessité d’une transition pacifique sur six mois. La CEDEAO, malgré les défis, retient l’option d’une intervention militaire, ouvrant la voie à une mobilisation de troupes principalement nigérianes et sénégalaises.
Conclusion de la Crise et Perspectives d’Avenir
La crise au Niger continue de susciter des inquiétudes, avec des acteurs internationaux et régionaux s’efforçant de trouver une solution pacifique. Les évolutions futures dépendront des négociations en cours, des pressions internationales et de la volonté des acteurs locaux pour parvenir à une résolution stable et démocratique de la crise politique en cours.