Le campus de Cocody, à Abidjan, a été le théâtre de violents affrontements ce jeudi 1er Aout 2024. Des scènes de chaos ont éclaté entre les membres de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et les forces de l’ordre, perturbant l’activité universitaire et suscitant l’inquiétude des étudiants et des professeurs. À l’origine de ces troubles, une manifestation organisée par la FESCI a empêché la soutenance de thèse de Koné Katinan Justin, porte-parole du Parti des Peuples Africains (PPA-CI) et doctorant en Sciences Économiques et de Gestion.
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Une thèse empêchée par des revendications estudiantines au Campus de Cocody
La soutenance de thèse de Koné Katinan Justin, prévue à la Faculté de Pharmacie de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a été perturbée par une manifestation de la FESCI. Selon Kambou Sié, secrétaire général national de la FESCI, l’action ne visait pas spécifiquement Koné Katinan, mais faisait partie d’une grève en cours pour protester contre l’incarcération de quatre étudiants membres de la FESCI, détenus depuis deux mois au Pôle Pénal d’Abidjan.
Les membres de la FESCI réclament la libération immédiate de leurs camarades, dénonçant ce qu’ils considèrent comme une injustice. « Nous avons fait beaucoup de démarches pacifiques en vue d’obtenir leur libération. Malheureusement, nous n’avons pas eu gain de cause. Bientôt, ce sera les vacances judiciaires, et ces camarades qui n’ont pas pu prendre part aux premières sessions vont malheureusement manquer la seconde session qui se tiendra au mois d’août », a déclaré Kambou Sié au micro d’Afriksoir. Cette situation a conduit la FESCI à prendre des mesures drastiques, menaçant de fermer l’université si leurs revendications ne sont pas entendues.
La réaction de Koné Katinan Justin et de ses proches
Malgré la situation tendue, Koné Katinan Justin a tenu à apaiser les tensions au campus de cocody. En marge des événements, il a appelé ses proches et sympathisants à maintenir le calme et la discipline, évitant ainsi une escalade de la violence. Bien que sa soutenance de thèse ait été compromise, Koné Katinan a insisté sur l’importance de résoudre les conflits de manière pacifique et constructive. Cette attitude a été saluée par plusieurs observateurs, qui ont souligné la nécessité de préserver l’intégrité du milieu académique.
Les affrontements au campus de Cocody s’inscrivent dans un contexte plus large de revendications sociales et politiques en Côte d’Ivoire. La FESCI, qui a une longue histoire de militantisme et d’engagement dans les questions éducatives et sociales, a souvent joué un rôle central dans les mouvements de protestation. Les événements récents mettent en lumière les défis auxquels le système éducatif ivoirien est confronté, notamment en ce qui concerne la liberté académique, les conditions d’incarcération des étudiants, et les tensions entre les autorités universitaires et les associations estudiantines.
La situation reste incertaine, et il est à espérer que les autorités et les parties concernées trouveront une solution pacifique pour résoudre ces tensions. Le respect des droits des étudiants, la garantie de la sécurité sur les campus de cocody, et la préservation de l’ordre public sont autant de priorités qui nécessitent une attention urgente.
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