Société

Disparition des touristes françaises en Grèce : l’appel énigmatique qui change tout

Depuis le 12 juin dernier, la disparition de deux touristes françaises sur l’île de Sikinos, en Grèce, continue de soulever de nombreuses questions. Marie-Pierre Arfel, 64 ans, originaire du Var, et Françoise Boutteaux, 63 ans, de Reims, sont introuvables depuis plus de 100 jours. Un appel passé entre les deux femmes peu avant leur disparition pourrait apporter un nouvel éclairage sur cette affaire complexe.

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Un appel mystérieux la veille de leur disparition

Les enquêteurs ont récemment découvert un appel téléphonique qui a modifié la direction de l’enquête. Selon Justine Michaux, la nièce de Marie-Pierre Arfel, les historiques téléphoniques montrent que Françoise Boutteaux a tenté de joindre une personne et sa compagne de voyage le mercredi 12 juin à 19h45, heure locale grecque. Ce détail est crucial, car il laisse penser que les deux femmes n’étaient peut-être plus ensemble au moment de cet appel, contrairement à ce que l’enquête avait suggéré jusque-là.

« Cela nous laisse penser qu’elles n’étaient plus ensemble, ou que quelqu’un d’autre avait pris son téléphone. On ne sait pas encore ce qui s’est passé, mais cet appel soulève beaucoup de questions », confie Justine Michaux.

Des pistes jusqu’ici infructueuses

Les autorités grecques ont initialement concentré leurs recherches sur la zone où les deux femmes ont été aperçues pour la dernière fois. Malgré les efforts déployés et l’engagement des équipes locales, aucune piste tangible n’a été découverte. Les proches des disparues restent dans l’attente, tandis que les enquêtes peinent à avancer. L’appel découvert récemment pourrait marquer un tournant, mais pour l’heure, aucune explication solide ne permet de comprendre pourquoi les deux femmes auraient été séparées, ou ce qui leur est arrivé ensuite.

L’enquête continue, les familles espèrent

Avec plus de 100 jours sans nouvelles, l’espoir de retrouver Marie-Pierre Arfel et Françoise Boutteaux commence à s’amenuiser, mais leurs proches refusent d’abandonner. Les autorités grecques, aidées par la coopération des services français, poursuivent leurs recherches et tentent d’analyser les données téléphoniques et géolocalisations pour percer le mystère. Le climat d’incertitude et de confusion demeure, mais cet appel téléphonique offre une nouvelle piste à explorer dans cette affaire où la Grèce reste au cœur des investigations. Ce que les enquêteurs devront désormais élucider, c’est si cet appel signifie une séparation volontaire ou forcée des deux femmes avant leur disparition.

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