Sommet des BRICS : Six nouveaux pays intègrent le bloc des pays émergents
Ce mercredi 23 août, les dirigeants du Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se sont rassemblés à Johannesburg pour un sommet historique, débattant de l’expansion du groupe. Malgré des réserves initiales de l’Inde, un consensus a émergé en faveur de l’élargissement, potentiellement redessinant les équilibres géopolitiques mondiaux.
Après des délibérations intensives, les BRICS ont annoncé lors du sommet que six nouveaux pays allaient rejoindre leurs rangs : l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cette décision historique prendra effet à partir du 1er janvier 2024, marquant ainsi une nouvelle ère pour le groupe des pays émergents cherchant à accroître leur influence mondiale.
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Sommet des BRICS, objet d’un accord historique pour l’expansion
La déclaration a été faite par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, hôte du sommet, soulignant ainsi l’unité et la collaboration entre les nations participantes. « Avec ce sommet, les BRICS entament un nouveau chapitre« , a déclaré Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations fondatrices du bloc.
La question de l’expansion a été au cœur des débats de ce 15e sommet des BRICS. Bien que le groupe soit constitué de pays géographiquement distants et aux économies variées, un consensus a finalement été atteint sur les pays à inclure. La Chine, qui détient une part significative du PIB total du groupe, était en faveur de cette expansion, tandis que l’Inde, craignant l’influence croissante de la Chine, avait initialement exprimé des réserves.
Les tractations pour cette expansion ont été menées en huis clos, avec des réunions bilatérales pour discuter des modalités. Le premier ministre indien, Narendra Modi, avait souligné l’importance de parvenir à un « consensus » sur les détails. Les BRICS opèrent en effet selon un modèle de décision basé sur l’unanimité, soulignant ainsi la nécessité d’une approche concertée.
Il est intéressant de noter que le Brésil, l’un des membres fondateurs du groupe, avait également ses propres inquiétudes quant à l’impact potentiel de cette expansion sur son influence mondiale et au sein du bloc. Cela illustre la complexité des relations géopolitiques au sein des BRICS.
Une nouvelle ère pour les BRICS
Le sommet a également été l’occasion pour les BRICS de réaffirmer leur position « non alignée » dans un contexte mondial marqué par des divisions, notamment en raison du conflit en Ukraine. Les États-Unis ont clairement indiqué qu’ils ne percevaient pas les BRICS comme de futurs « rivaux géopolitiques », exprimant leur désir de maintenir des relations solides avec le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.
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Le sommet des BRICS à Johannesburg a marqué un tournant significatif dans l’histoire du groupe en annonçant l’adhésion de six nouveaux pays. Cette décision, qui prendra effet en 2024, reflète l’unité et la volonté des BRICS de renforcer leur influence collective dans un monde en constante évolution sur le plan géopolitique. Alors que les défis mondiaux persistent, l’expansion des BRICS ouvre de nouvelles possibilités de coopération et de collaboration entre les pays émergents.
