Football Espagnol : L’affaire Jenni Hermoso continue de secouer le pays

L’internationale espagnole Jenni Hermoso a exprimé sa détresse après avoir été embrassée de force par le président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, lors de la finale du Mondial. Hermoso a qualifié cet acte d' »agression » et de comportement « sexiste ». Elle a affirmé que le baiser imposé par le président n’était en aucun cas consenti de sa part.

affaire Jenni Hermoso: Le refus de démission de Luis Rubiales malgré les critiques

Malgré les pressions et les appels à la démission, Luis Rubiales, en poste depuis 2018, a refusé de quitter son poste lors de l’assemblée générale extraordinaire de la RFEF. Il a contre-attaqué en affirmant que le baiser était « réciproque » et « consenti », et qu’il avait obtenu la permission de le faire. Il a également critiqué ce qu’il a qualifié de « faux féminisme ».

Grève de l’équipe nationale féminine et soutien croissant à Jenni Hermoso

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En réponse à l’absence de remise en question de Luis Rubiales, l’équipe nationale féminine espagnole, composée des 23 joueuses championnes du monde, a annoncé une grève. Elles ont déclaré qu’elles refuseraient de jouer pour l’équipe si les dirigeants actuels étaient maintenus en poste. Le soutien envers Jenni Hermoso et la condamnation du comportement du président ont augmenté, avec de nombreuses joueuses et personnalités du football exprimant leur indignation.

Réactions de la classe politique et du monde du football

La ministre du Travail et numéro trois du gouvernement espagnol, Yolanda Díaz, a appelé à des « mesures urgentes » du gouvernement pour mettre fin à l’impunité des actes machistes. De nombreux joueurs et clubs ont également exprimé leur désapprobation envers Rubiales, certains exigeant sa démission. Même le Conseil supérieur des Sports envisage de porter l’affaire devant le Tribunal administratif des Sports, ce qui pourrait potentiellement entraîner la suspension de Rubiales de ses fonctions.

L’impact sur l’image du sport espagnol

Cette affaire a entaché l’image du sport espagnol, notamment alors que l’Espagne est en lice pour l’organisation du Mondial masculin de 2030. Les critiques et la réaction internationale face à cet incident mettent en lumière l’importance croissante de l’égalité des sexes et du respect dans le monde du sport.

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L’incident impliquant Jenni Hermoso et le président de la Fédération espagnole de football a suscité une vague d’indignation et a conduit à une grève de l’équipe nationale féminine. Le refus de démission de Rubiales, malgré les accusations et les pressions, ainsi que les réactions soutenues de la part de la classe politique, du monde du football et des fans, soulignent l’urgence d’une prise de conscience et de mesures pour promouvoir l’égalité et le respect dans le sport espagnol.