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Pourquoi l'Afrique du Sud pourrait jouer sans hymne ni drapeau en quart ?

L’Afrique du Sud se dirige vers un quart de finale de la Coupe du monde de rugby 2023 face au XV de France. Mais les Springboks pourraient jouer sans hymne et sans drapeau.

La menace d’une bannière neutre pour l’Afrique du Sud

L’information est révélée par le site sud-africain Daily Mavericks. L’Afrique du Sud pourrait disputer son quart de finale de la Coupe du monde de rugby 2023, probablement face au XV de France, sous bannière neutre, c’est-à-dire sans drapeau officiel, et sans chanter l’hymne national. Si cette situation semble invraisemblable, la menace est bien réelle.

L’Afrique du Sud n’a en effet pas respecté la date limite pour modifier sa loi, désormais obsolète, du dopage dans le sport, afin de se conformer au dernier Code de l’Agence mondiale antidopage (AMA), en vigueur depuis deux ans. Le gouvernement fait ainsi peser une sanction à tous ses athlètes et équipes sportives, qui pourraient être obligés de concourir sous bannière neutre.

« La semaine prochaine, lors du quart de finale de la Coupe du monde de rugby 2023, les Springboks pourraient jouer sous un drapeau neutre et ne pas pouvoir chanter l’hymne national », confirme le site d’informations.

L’urgence d’une réaction

Concrètement, les dirigeants sud-africains, pourtant prévenus l’an passé de ces éventuelles conséquences, n’ont plus que jusqu’au 13 octobre pour conformer leurs textes de loi au Code mondial antidopage. « Le ministère des Sports, des Arts et de la Culture déploie tous ses efforts pour que le projet de loi d’amendement soit adopté rapidement », précise le Daily Mavericks.

Pour rappel, l’Afrique du Sud a de fortes chances de retrouver le XV de France en quart de finale de la Coupe du monde 2023, dimanche 15 octobre. Un match sans hymne ni drapeau du côté des Springboks ferait tache en plein milieu de la compétition.

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« J’ai pris note de la décision de l’AMA selon laquelle la législation sud-africaine actuelle n’est pas conforme au Code mondial antidopage. Nous avons travaillé sans relâche pour modifier la loi. L’AMA a également contribué à travailler avec nous pour rédiger le projet de loi d’amendement de Saids, qui sera désormais soumis au processus constitutionnel sud-africain de finalisation d’un projet de loi », a déclaré la ministre des Sports sud-africain, Zizi Kodwa, dans un communiqué.

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