Le ministre Adama Diawara explique la suppression du Tronc Commun dans l'enseignement supérieur
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara, a récemment annoncé la suppression du tronc commun dans les facultés des sciences de la santé. Cette décision a suscité de nombreuses interrogations au sein de la communauté éducative.
Dans cet article, nous explorerons les raisons qui ont poussé le ministre à prendre cette mesure importante.
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Le taux de réussite à l’EPSS en baisse : une cause de la suppression du Tronc Commun
L’une des principales raisons évoquées par le ministre Adama Diawara pour justifier la suppression du tronc commun est la baisse du taux de réussite à l’École préparatoire aux sciences de la santé (EPSS). Le ministre a souligné que ce taux de réussite était très bas, ce qui entraînait des pertes en années d’études et une perte financière pour la formation.
Le tronc commun, qui obligeait tous les étudiants des sciences de la santé à suivre un ensemble de cours de base, était devenu un obstacle pour de nombreux étudiants, compromettant leur progression académique. Le ministre a estimé qu’il était impératif d’augmenter le taux de réussite à l’EPSS pour optimiser l’efficacité de la formation.
L’impact du nombre pléthorique d’étudiants
Une autre préoccupation majeure du ministre est le nombre pléthorique d’étudiants inscrits dans les filières de sciences de la santé. Cette situation avait un impact négatif sur la qualité de l’apprentissage et la capacité des étudiants à assimiler les connaissances.
Le ministre a expliqué que le grand nombre d’étudiants rendait difficile la mise en place de travaux dirigés et de travaux pratiques en petits groupes, ce qui est essentiel pour une formation de qualité. De plus, cela posait des défis en termes d’infrastructures et de ressources nécessaires pour encadrer efficacement tous les étudiants.
Ramener la formation en 1ère année aux UFR des sciences de la santé
La décision de supprimer le tronc commun s’accompagne également de l’objectif de ramener la formation en 1ère année dans les quatre Unités de formation et de recherche (UFR) des sciences de la santé. Cette mesure vise à résoudre divers dysfonctionnements dans le système de formation en sciences de la santé, notamment le problème des heures complémentaires.
Désormais, plus de 600 étudiants seront admis dès la première année dans les filières de médecine, pharmacie et odontostomatologie. Cette approche permettra aux apprenants de mieux s’orienter et de réaliser leurs projets d’études en adéquation avec leurs aspirations professionnelles.
La décision du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été annoncée lors de l’ouverture de l’édition 2023 des Journées de l’orientation du bachelier (JOB), tenues du 2 au 4 août 2023 à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
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La suppression du tronc commun dans les facultés des sciences de la santé découle de la volonté du ministère d’améliorer le taux de réussite des étudiants, de résoudre les problèmes liés à l’effectif étudiant pléthorique, et d’optimiser la formation dans ce domaine crucial de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire. Cette décision vise à offrir une meilleure expérience d’apprentissage et à préparer les futurs professionnels de la santé de manière plus efficace.
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