Société

Quel bilan après le terrible incendie d’Adjamé Petit Lomé ? Des millions perdus, un homme décédé, un marché dévasté

Jeudi 15 mai 2025, une nouvelle tragédie a frappé le marché d’ADJAMÉ PETIT LOMÉ, en plein cœur d’Abidjan. Aux premières lueurs du jour, un incendie d’une rare intensité a ravagé des dizaines de boutiques, causant des pertes matérielles colossales. Mais au-delà des chiffres, c’est le drame humain qui bouleverse : un commerçant, ayant tout perdu, est décédé quelques heures plus tard, terrassé par le chagrin et la détresse.

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L’origine du drame : un court-circuit électrique en cause ?

Le sinistre s’est déclenché vers 5h du matin dans l’enceinte du marché ADJAMÉ PETIT LOMÉ, précisément sur le boulevard Nangui Abrogoua, à proximité de la grande mosquée et face à la boutique Chic Shop. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le feu aurait pris naissance dans un des kiosques contenant du matériel électroménager, probablement à cause d’un court-circuit électrique.

Ce type de dysfonctionnement est malheureusement fréquent dans les marchés urbains comme ADJAMÉ PETIT LOMÉ, où les branchements électriques anarchiques, la surcharge des lignes et l’absence de contrôles techniques réguliers créent des foyers à risque. En l’absence de système d’alarme ou de dispositifs d’extinction, les flammes se sont rapidement propagées, attisées par des vents modérés mais constants.

Un bilan humain et matériel dévastateur

Les dégâts causés par l’incendie d’ADJAMÉ PETIT LOMÉ sont lourds et suscitent une profonde émotion. Plusieurs dizaines de magasins sont partis en fumée. Parmi les articles consumés : vêtements, tissus, produits phytosanitaires, articles en plastique, ainsi que du matériel électroménager. L’estimation provisoire des pertes dépasse les 70 millions de francs CFA, une somme insurmontable pour de nombreux petits commerçants n’ayant ni assurance, ni recours.

Le choc a été fatal pour l’un d’eux. Après avoir vu ses trois boutiques entièrement ravagées, un homme d’une cinquantaine d’années s’est effondré, victime d’un malaise cardiaque. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a malheureusement pas survécu. Son décès souligne la dimension humaine de ce genre de catastrophes : au-delà des pertes matérielles, il y a des vies brisées, des familles endeuillées et un tissu économique local fragilisé. Le GSPM (Groupement des sapeurs-pompiers militaires), rapidement alerté, a mobilisé plusieurs engins pour contenir l’incendie. Grâce à leur intervention, les flammes ont été maîtrisées avant de s’étendre à tout le quartier d’ADJAMÉ PETIT LOMÉ. La police nationale et la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) ont également été mobilisées pour sécuriser la zone.

Un marché en ruine, des vies bouleversées : les conséquences durables à Adjamé Petit Lomé

Cette tragédie survient seulement quelques jours après l’incendie du grand marché de Duékoué, révélant une vulnérabilité structurelle des marchés ivoiriens. Le marché d’ADJAMÉ PETIT LOMÉ est aujourd’hui à genoux : des commerçants sans revenus, des familles sans ressources, une activité économique paralysée.

La reconstruction du marché prendra du temps. En attendant, c’est tout un écosystème qui souffre : les livreurs, les apprentis, les femmes commerçantes, les grossistes et les petits détaillants d’ADJAMÉ PETIT LOMÉ qui, du jour au lendemain, se retrouvent sans rien. Faute de soutien étatique structuré, beaucoup devront repartir de zéro, contracter des dettes ou abandonner leur activité. Cette série d’incendies – Duékoué le 11 mai, puis ADJAMÉ PETIT LOMÉ le 15 mai – relance de manière urgente le débat sur la sécurité dans les marchés urbains : faut-il imposer des normes plus strictes, former les commerçants, installer des extincteurs, organiser des contrôles électriques ? Autant de questions cruciales qui, si elles restent sans réponse, pourraient faire d’ADJAMÉ PETIT LOMÉ un nouveau symbole de l’inaction face aux drames prévisibles.

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