Le jeudi 17 octobre, Andy Kerbrat, député La France Insoumise (LFI) de Loire-Atlantique, a été contrôlé à Paris en possession de stupéfiants. L’affaire a éclaté lorsque le député a lui-même confirmé, ce mardi 22 octobre, sur la plateforme X (anciennement Twitter) qu’il avait été pris en flagrant délit d’achat de drogue. Selon lui, il suit désormais un « protocole de soins » et se met « à la disposition de la justice ». Cette affaire secoue la sphère politique, en particulier au sein de son parti.
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Un contrôle révélateur : 1,35 g de 3-MMC en possession
Le député Andy Kerbrat a été interpellé le 17 octobre à Paris après avoir été aperçu dans ce qui semblait être une transaction de stupéfiants. Lors de ce contrôle, les policiers ont découvert que Kerbrat était en possession de 1,35 gramme de 3-MMC, une drogue de synthèse qui gagne en popularité en France, notamment dans les milieux festifs. Selon des informations de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, la police a également interpellé un adolescent, vendeur présumé, qui détenait 1 gramme de 3-MMC et 200 euros. Cet adolescent a été placé en détention provisoire en attendant son jugement au Tribunal pour enfants.
Andy Kerbrat se met « à disposition de la justice »
Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux, Andy Kerbrat a reconnu les faits et a exprimé ses regrets : « Je présente mes excuses à mes électrices et électeurs. » Le député a assuré qu’il entamerait un protocole de soins afin de combattre son addiction. Il a également confirmé qu’il se mettait à la disposition de la justice, précisant qu’il n’avait pas été placé en garde à vue mais entendu en audition libre le lendemain du contrôle. Kerbrat est poursuivi pour usage de stupéfiants et sera prochainement convoqué dans le cadre d’une ordonnance pénale.
Un impact politique et personnel
L’affaire a créé une onde de choc au sein de La France Insoumise, où les responsables politiques et les militants attendaient une réaction rapide et claire de la part du député. Andy Kerbrat a indiqué qu’il se battrait contre son addiction et qu’il espérait reprendre son activité parlementaire après avoir suivi son protocole de soins. Cette affaire met en lumière les risques liés aux addictions même pour des figures publiques et pose des questions sur la gestion des addictions au sein du monde politique. L’affaire Andy Kerbrat reste sous haute surveillance médiatique, en attendant la suite de l’enquête et les décisions judiciaires à venir.