Dans un contexte de tensions grandissantes entre le Paris Saint-Germain (PSG) et la mairie de Paris, à sa tête Anne Hidalgo suite aux discussions sur le rachat du Parc des Princes, une nouvelle polémique émerge. Lors du match opposant le PSG à Lille au Parc des Princes, des banderoles hostiles et des slogans injurieux à l’égard de la maire de Paris, Anne Hidalgo, ont été déployés par le Collectif ultras Paris (CUP) dans la tribune Auteuil. Ces incidents ont suscité une vive réaction de la part de la municipalité.
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Réaction de la mairie de Paris et menaces de sanctions
Face à ces insultes, la mairie de Paris a décidé de réagir fermement en envisageant de saisir la Ligue de football professionnel (LFP) et la justice pour demander des sanctions à l’encontre des auteurs de ces actes. Cette décision fait suite à une série d’avertissements diffusés lors du match, prévenant que toute récidive pourrait entraîner l’arrêt du match et des sanctions sportives pour le PSG. Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris, a condamné avec fermeté ces propos injurieux et homophobes, affirmant qu’ils sont inacceptables à Paris et dans les stades. Il a également exprimé le souhait que le PSG demeure au Parc des Princes, soulignant l’importance de maintenir une relation harmonieuse entre le club et la ville.
Une fracture exacerbée entre le PSG et Anne Hidalgo
Ces incidents reflètent une fracture de plus en plus profonde entre le PSG et la municipalité de Paris, notamment dans le cadre des négociations autour du rachat du Parc des Princes. La possibilité que le club envisage de s’installer dans un autre stade dans le futur aggrave encore les tensions, faisant craindre à la municipalité une perte d’influence et de visibilité pour la capitale. Cette situation délicate met en lumière les enjeux politiques et économiques liés au sport professionnel, où les intérêts des clubs et des autorités locales peuvent parfois entrer en conflit.
Et dans les tribunes du Parc, les supporters parisiens ont manifesté leur mécontentement en insultant la maire de la capitale, Anne Hidalgo. «Hidalgo tue Paris et sa magie», «sans le PSG, le Parc n’a plus de princes» ont été inscrits sur des banderoles. Tout autre message de ce genre aurait entraîné une sanction pour le PSG.