Arrivée d’une délégation de la CEDEAO à Niamey pour une nouvelle médiation
Une délégation ouest-africaine est arrivée à Niamey dans le but de mener une nouvelle médiation diplomatique avec les militaires au pouvoir au Niger. Cette tentative de médiation vise à rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. L’avion transportant la délégation de la CEDEAO a atterri vers 13 h (12 h GMT), comprenant des émissaires de l’organisation régionale. Cette initiative intervient après l’annonce de la disposition de la CEDEAO à recourir à une intervention armée pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger. La délégation est dirigée par l’ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar et comprend des représentants de la CEDEAO.
Défis précédents et espoirs d’une résolution pacifique
La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé l’intention d’envoyer une délégation à Niamey pour poursuivre les efforts diplomatiques visant à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger de manière pacifique. Cependant, l’accueil de cette délégation reste incertain, compte tenu des échecs précédents où les délégations de la CEDEAO n’ont pas réussi à rencontrer les principaux acteurs, tels que le général Abdourahamane Tiani et le président renversé Mohamed Bazoum. La délégation cherche à transmettre un « message de fermeté » aux militaires au pouvoir à Niamey et à rencontrer le président Bazoum, qui est actuellement retenu prisonnier. Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah, a souligné l’importance de la coopération pour résoudre pacifiquement la situation.
CEDEAO :Perspectives sur une solution négociée
Selon les informations du correspondant de France 24 et RFI dans la région, certains acteurs estiment toujours qu’une solution négociée est possible pour résoudre la crise au Niger. Les débats au sein de la CEDEAO ont mis en évidence que deux pays pourraient jouer un rôle clé en cas d’intervention militaire éventuelle. Il est indiqué que la possibilité d’un déploiement militaire massif est peu probable, mais une intervention ciblée pourrait être envisagée en cas d’attaque visant à rétablir l’ordre constitutionnel. Malgré la fin des réunions à Accra, des efforts continuent d’être déployés en vue d’une résolution négociée de la crise.
Assurances concernant le président renversé
Le Premier ministre nommé par la junte nigérienne, Ali Mahaman Lamine Zeine, a donné des assurances quant à l’intégrité du président Mohamed Bazoum, renversé lors du coup d’État du 26 juillet. Il a déclaré que les militaires au pouvoir ne lui feraient pas de mal et que le Niger n’a pas de tradition de violence. Dans un entretien accordé au New York Times depuis Dakar, Ali Mahaman Lamine Zeine a également déclaré que les militaires au pouvoir n’ont aucune intention de collaborer avec la Russie ni avec le groupe de mercenaires Wagner.
- Sport à domicile : Conseils pratiques pour vos entraînements sans équipements
- Disparition Inquiétante de Jessy Guitton, 13 ans : 24 Heures Sans Nouvelles
- Graine de nigelle : Quels sont ses bienfaits pour la peau et les cheveux ?
- Sites touristiques de la Côte d’Ivoire : Découvrez les Trésors Cachés et les Merveilles Incontournables
- Ballon d’Or 2024 : l’UEFA répond sèchement au Real Madrid
Conclusion et situation en cours
La situation au Niger demeure tendue alors que la CEDEAO tente une nouvelle médiation diplomatique pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. La délégation dirigée par l’ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar est en quête d’une solution pacifique, mais la coopération des militaires au pouvoir reste incertaine. Malgré les défis, certains acteurs continuent d’espérer une résolution négociée de la crise. Les assurances du Premier ministre nommé par la junte concernant le sort du président renversé apportent une lueur d’espoir, mais la situation reste complexe et en évolution.