La cour d’assises spéciale de Paris débute le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, qui a coûté la vie à quatre personnes en mars 2018, dont le gendarme Arnaud Beltrame.
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Trèbes et Carcassonne / Les accusés face aux proches de la victime héroïque
Les membres de l’entourage de l’auteur des attaques, Radouane Lakdim, abattu par les gendarmes, comparaissent devant la cour. La famille d’Arnaud Beltrame prend place en tant que parties civiles, en face des accusés.
Le matin du 23 mars 2018, Radouane Lakdim, radicalisé et fiché S, ouvre le feu sur des personnes innocentes à Carcassonne. Son parcours meurtrier inclut des policiers, des civils et aboutit à une prise d’otage au Super U de Trèbes.
Trèbes et Carcassonne / Les détails choquants des actions de l’assaillant
L’assaillant, proférant des cris religieux, abat froidement des victimes dans un supermarché et se vante de ses actes auprès des autorités. Son action conduit au sacrifice du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qualifié unanimement de « héros » par la France.
Les accusés, dont la petite amie radicalisée de Lakdim et l’ami qui l’a accompagné dans l’achat du couteau, font face à des chefs d’accusation liés à « l’association de malfaiteurs terroriste criminelle », passible de 30 ans de réclusion criminelle.
Les Accusations de complicité et de soutien financier
Reda El Yaakoubi, considéré comme le « chef » du trafic de drogue de la cité, est accusé d’avoir soutenu matériellement et financièrement Radouane Lakdim, malgré sa connaissance des tendances violentes de ce dernier.
Le procès, qui devrait durer jusqu’au 23 février, met en lumière les circonstances tragiques de ces attentats. Les accusés comparaissent pour répondre de leurs actions et de leur lien avec l’assaillant jihadiste.