Une nouvelle tragédie a frappé le Burkina Faso, avec une attaque présumée perpétrée par des terroristes dans la localité de Sorgha, située dans l’est du pays. Cette attaque, survenue ce mercredi 5 juillet 2023, a causé la mort d’au moins 15 civils, selon les informations rapportées par des sources sécuritaires et locales. Cette violence continue aggrave la situation déjà précaire dans la région, où les incursions des groupes armés ont forcé un grand nombre d’habitants à fuir leurs foyers.
L’attaque de Sorgha
La localité de Sorgha, dans l’est du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque présumée perpétrée par des djihadistes. Les assaillants ont ciblé des civils sans défense, semant la terreur et causant la mort d’au moins 15 personnes. Les détails exacts de l’attaque et l’identité des groupes armés responsables n’ont pas encore été précisés, mais cela souligne une fois de plus la menace persistante du terrorisme dans la région.
Cette attaque engendrée tôt ce matin à Sorgha », localité située près de Bogandé, chef lieu de la province de la Gnagna, « a coûté la vie à une quinzaine d’habitants dont des femmes », a déclaré à l’AFP un responsable local.
« Les assaillants, qui ont attaqué le village au petit matin, à bord de motocyclettes, ont également fait plusieurs blessés qui ont été évacués à Bogandé », a poursuivi la même source.
Le Burkina Faso : une spirale de violence djihadiste
Le Burkina Faso fait face depuis plusieurs années à une spirale de violence djihadiste qui a des conséquences dévastatrices sur la population civile et l’économie du pays. Les groupes armés, affiliés à des mouvements djihadistes, mènent des attaques régulières, visant à la fois les forces de sécurité et les civils innocents. Ces attaques ont provoqué un climat d’insécurité généralisée, entraînant la fuite de nombreux habitants et perturbant les activités quotidiennes.
Départ massif d’habitants fuyant les incursions des groupes armés
Les attaques perpétuelles au Burkina et surtout la plus récentes à Sorgha ont entraîné un « départ massif » d’habitants qui fuient les incursions des groupes armés. La population, déjà éprouvée par les violences récurrentes, se retrouve confrontée à une nouvelle vague de déplacements forcés, cherchant refuge dans des zones plus sécurisées. Cette situation souligne l’urgence de la protection des civils et de la stabilisation de la région, ainsi que le besoin de mesures efficaces pour lutter contre les groupes djihadistes.
Depuis ce matin, les populations de Sorgha ont commencé à fuir vers Bogandé, tout comme celles de Nindangou », un village voisin, « qui connaît aussi un départ massif de ses habitants par crainte d’une attaque », ajoute la source de l’AFP.
L’attaque présumée perpétrée par des djihadistes à Sorgha, dans l’est du Burkina Faso, a causé la mort d’au moins 15 civils. Cette tragédie vient s’ajouter à la spirale de violence djihadiste qui frappe le pays depuis plusieurs années. Les incursions des groupes armés ont provoqué un « départ massif » de la population, exacerbant la crise humanitaire et sécuritaire. Face à cette situation, il est essentiel de renforcer les efforts nationaux et internationaux pour protéger les civils, stabiliser la région et lutter contre les groupes djihadistes qui menacent la sécurité et la stabilité du Burkina Faso.
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