La calvitie, ce fléau capillaire qui touche des millions d’hommes dans le monde, connaît un tournant majeur en 2025 avec l’arrivée d’un tout nouveau traitement directement disponible en pharmacie. Baptisé Fincrezo, ce médicament innovant, dérivé de la molécule bien connue finastéride, change la donne : pour la première fois, il ne se prend plus par voie orale, mais s’applique directement sur le cuir chevelu, au niveau des zones dégarnies. Un espoir pour tous ceux qui luttent contre la calvitie légère à modérée, sans vouloir s’exposer aux effets secondaires systémiques du traitement classique. Décryptage.
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Fincrezo : une nouvelle arme topique contre la calvitie
Depuis des années, la calvitie est principalement traitée par des médicaments à base de finastéride, une molécule largement utilisée pour ralentir la chute des cheveux et favoriser leur repousse. Toutefois, cette substance était jusqu’ici exclusivement disponible sous forme de comprimés à avaler. Fincrezo, le nouveau venu dans les rayons des pharmacies françaises, rompt avec cette tradition : il se présente sous forme de solution cutanée, à vaporiser directement sur les zones affectées du cuir chevelu.
Développé par le Laboratoire Bailleul, ce traitement s’adresse aux hommes souffrant de calvitie débutante ou modérée. La posologie est simple : entre une à quatre pulvérisations quotidiennes, selon l’avis du médecin ou du pharmacien. Mais au-delà de la facilité d’utilisation, ce qui séduit surtout les experts, c’est la réduction drastique de l’exposition systémique : la concentration de finastéride dans le sang est jusqu’à 100 fois inférieure à celle observée lors d’un traitement par voie orale. Une avancée significative dans la prise en charge de la calvitie.
Un traitement plus ciblé, mais sous surveillance
Si l’arrivée de Fincrezo offre une alternative prometteuse aux traitements classiques de la calvitie, elle n’est pas exempte de précautions. En effet, bien que le mode d’administration cutané réduise le passage de la molécule dans l’organisme, les risques d’effets secondaires ne sont pas totalement écartés.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a d’ailleurs rappelé, dans un avis mis à jour en octobre 2024, les effets indésirables potentiels liés à la prise de finastéride. Parmi eux : des troubles psychiatriques comme l’anxiété, des changements d’humeur, voire des idées noires. D’un point de vue physique, des dysfonctionnements sexuels ont aussi été rapportés : baisse de la libido, troubles de l’érection, voire persistance des effets après l’arrêt du traitement. Face à ces risques, les professionnels de santé sont invités à une vigilance accrue, même avec ce nouveau mode d’administration. En cas d’apparition de symptômes inhabituels chez un patient traité pour calvitie, le traitement doit être suspendu immédiatement.
La calvitie, un marché en pleine expansion
La calvitie touche environ 50 % des hommes de plus de 50 ans et commence parfois dès l’adolescence. Avec un tel impact psychologique et social, la demande de solutions efficaces et sûres est en constante croissance. En France comme ailleurs, le marché des produits contre la calvitie ne cesse de s’étoffer, avec des alternatives allant des compléments alimentaires aux greffes capillaires, en passant par les lotions et les médicaments oraux. L’arrivée de Fincrezo pourrait bien redessiner ce paysage thérapeutique. Ce traitement topique à base de finastéride vise un double objectif : proposer une action ciblée sur la calvitie tout en minimisant les risques d’exposition à l’ensemble de l’organisme. Un compromis qui semble séduire autant les professionnels de santé que les patients en quête d’une solution efficace, mais plus douce.
Cependant, cette formule novatrice n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, ce qui pourrait limiter son accessibilité. Quoi qu’il en soit, Fincrezo marque une étape importante dans la lutte contre la calvitie, en ouvrant une nouvelle voie thérapeutique moins intrusive. Calvitie, calvitie, calvitie : le mot revient sans cesse, car il incarne une véritable quête de solutions pour des millions d’hommes. L’arrivée de Fincrezo en pharmacie pourrait bien devenir un tournant dans cette bataille capillaire, à condition de rester vigilant et bien informé.
