Jonathan Morrison s'explique sur l'affaire avec les présidents de club
L’affaire entre Jonathan Morrison, le président de CAM Tchin-Tchin, et les présidents de club continue de susciter l’intérêt du public et de faire les gros titres. Dans cette tourmente médiatique, Jonathan Morrison a pris la parole pour donner sa version des événements. À travers une vidéo publiée en ligne, il a tenu à exposer sa perspective.
Les présidents de club réclament des contrats
Selon les présidents de club, l’affaire a débuté lorsque Jonathan Morrison a été sollicité pour fournir des contrats les liant au CAM Tchin-Tchin. Cependant, des incompréhensions ont rapidement émergé, et les présidents de club se sont retrouvés exclus de la compétition sans remboursement des frais engagés. Face à cette situation, ils ont exprimé leur mécontentement à travers des plaintes, des sit-ins, et des rencontres qui n’ont pas abouti à des résolutions favorables.
La version de Jonathan Morrison
Jonathan Morrison, quant à lui, a répondu à ces allégations en affirmant que dans cette affaire, il n’est pas légalement tenu de rembourser les frais, et qu’il le fera quand il le décidera. Il a déclaré : « Vous connaissez tous l’histoire des présidents évincés du CAM Tchin-Tchin qui revendiquaient des parts dans le sponsoring et sur les tickets. Le même jour, je les ai exclus du club. Je leur ai fait savoir que j’étais prêt à leur restituer leur argent (…) J’avais publié une vidéo pour leur demander d’arrêter leur campagne médiatique et les inviter à passer au bureau pour récupérer leur caution.
Malheureusement, ils n’ont pas cessé leurs actions. Ils ont organisé des conférences, écrit des articles et posté des commentaires diffamatoires qui ont terni mon image. J’ai donc pris la décision de cesser tout remboursement, car, au départ, je n’étais pas légalement contraint de le faire.«
Jonathan Morrison a ensuite donné plus de détails sur les frais d’inscription des équipes dans le domaine sportif. Il a souligné que ces frais étaient directement investis dans la création du logo, la confection des maillots, la programmation des matchs, et qu’aucun contrat ne les obligeait à effectuer des remboursements. Il a expliqué que le retrait des équipes à quelques jours du tirage au sort avait engendré des coûts considérables pour le club.
Concernant Bamba, le président de Abobo MC, Jonathan Morrison a expliqué qu’il n’en était pas à sa première tentative et qu’il avait été conseillé par une commissaire qu’il avait lui-même fait venir. Jonathan Morrison a déclaré : « Bamba est venu une fois au bureau, devant témoins, je lui ai signifié qu’il n’obtiendrait rien. Lorsque je serai satisfait des conditions, je les contacterai, et ils pourront récupérer leur argent. Pour le moment, étant donné qu’ils ont opté pour des actions médiatiques, ils ne recevront rien (…) Je suis convaincu de la légitimité de mes actions, et je les attends devant la justice. »
Jonathan Morrison a conclu en lançant un défi à Bamba, le mettant au défi dans un duel à mains nues. Il a affirmé qu’il effectuerait le travail en 5 minutes et que s’il était un homme, il devrait contacter son équipe pour organiser le duel.
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Au final, cette affaire met en lumière l’importance cruciale de la signature de contrats en bonne et due forme et souligne la nécessité d’une communication efficace et d’une résolution pacifique des conflits pour le bien de toutes les parties impliquées. L’issue de cette affaire reste encore incertaine, mais elle rappelle l’importance de la transparence et de l’intégrité dans le monde du sport et de la gestion des clubs.