La récente fermeture de 172 établissements secondaires au Cameroun, annoncée par la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a soulevé des préoccupations majeures au sein du secteur éducatif. Cette mesure draconienne vise à garantir que tous les établissements respectent scrupuleusement la réglementation en vigueur. Répartis dans les dix régions du pays, ces établissements ont été fermés pour diverses raisons, notamment le non-respect des normes éducatives et les irrégularités liées à leur création et leur ouverture légales. Bien que cette action gouvernementale soit motivée par le désir d’assurer la qualité de l’enseignement et de fournir un environnement sécurisé aux élèves, elle souligne également l’ampleur persistante du problème des écoles clandestines à l’approche de chaque rentrée scolaire.
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Opération d’assainissement par le ministère des Enseignements secondaires
Un récent arrêté ministériel a secoué le secteur de l’éducation au Cameroun, avec la fermeture de 172 établissements secondaires à travers le pays. Cette décision, annoncée par le ministre des Enseignements secondaires, le Pr Nalova Lyonga, vise à mettre un terme aux pratiques clandestines qui sévissent dans plusieurs écoles non autorisées.
Défaut de conformité et conditions précaires
Ces établissements opéraient sans les décrets de création requis, sans acte d’ouverture légal, et souvent dans des conditions inappropriées pour l’apprentissage. La Brigade nationale de contrôle des établissements privés d’enseignement secondaire a signalé des infractions telles que l’utilisation de terrains empruntés et le manque de distinction entre l’enseignement primaire et secondaire.
Répartition géographique des fermetures
La région la plus touchée par cette opération est le Littoral, avec 67 écoles fermées, dont le célèbre collège classique de Bonaberi. Le Centre suit de près avec 46 écoles fermées, dont 30 étaient en activité sans autorisation officielle. Ces fermetures affectent des établissements dans toutes les dix régions du Cameroun, illustrant l’étendue du problème à l’échelle nationale.
Appel à la responsabilité collective suite à la fermeture de 172 établissements.
La Brigade nationale de contrôle a souligné un manque d’engagement de la part des organismes chargés d’appliquer les régulations éducatives en vigueur. Cette passivité a en partie contribué à la prolifération des établissements clandestins, compromettant la qualité et la légalité de l’éducation dispensée.
Perspectives d’amélioration
La fermeture de ces établissements non conformes marque un pas vers l’amélioration du paysage éducatif au Cameroun. Cependant, des efforts continus seront nécessaires pour assurer que tous les enfants bénéficient d’une éducation de qualité dans des environnements sûrs et légalement établis.
Conclusion de la fermeture de 172 établissements
En conclusion, l’action du ministère des Enseignements secondaires pour fermer 172 établissements secondaires clandestins est un signal fort de l’importance de respecter les normes éducatives nationales. Cette mesure vise à garantir que chaque élève ait accès à un environnement d’apprentissage approprié et conforme aux exigences légales, essentiel pour l’avenir éducatif du Cameroun.