Depuis le lundi 18 décembre 2023, l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody est le théâtre de violents affrontements entre les sections de droit et de sciences économiques de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Cette altercation a plongé le campus dans une atmosphère de chaos, mettant en péril la sécurité des étudiants.
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Des scènes tumultueuses au campus de Cocody
Les affrontements ont impliqué l’utilisation d’armes blanches, créant un climat de terreur parmi les étudiants présents sur le campus. Des scènes de confrontation violente ont éclaté au Campus de Cocody , laissant les membres des deux sections s’affronter violemment. Cette escalade de violence a été particulièrement effrayante pour de nombreux étudiants qui ont été témoins de ces échanges violents.
Jusqu’à présent, les raisons exactes de ces rixes restent floues. Les étudiants, tout comme les autorités de l’université, sont déconcertés face à cette soudaine montée de tensions. Des enquêtes sont en cours pour établir les circonstances précises de cet incident et envisager d’éventuelles mesures disciplinaires.
« Le mandat du SG de la FESCI Allah Saint Clair dit NL Makélélé est arrivé à échéance et normalement, un congrès, le 12eme, devrait être organisé comme le stipulent les textes de la FESCI afin d’élire un nouveau secrétaire général. Mais jusque là, rien. Le camp Makélélé refuserait d’organiser ce 12eme congrès, d’où les tensions au sein du campus. », a confié un étudiant.
Appels à la résolution pacifique
Bien que les responsables de la FESCI n’aient pas encore officiellement réagi, des voix au sein de la communauté estudiantine plaident en faveur d’une résolution pacifique des différends. La stabilité du milieu académique est un enjeu crucial, et de nombreux étudiants appellent à un apaisement des tensions internes.
L’administration de l’université s’engage à prendre des mesures appropriées pour assurer la sécurité de tous les étudiants et restaurer un environnement propice aux études. Malgré cet incident, certaines facultés non impliquées dans les affrontements maintiennent un rythme de cours normal, tandis que les étudiants concernés par les confrontations sont appelés à la retenue en attendant des développements ultérieurs.
Cette confrontation entre étudiants a suscité de vives inquiétudes au sein de la communauté universitaire. La nécessité d’une résolution pacifique et d’un retour à la normalité académique reste primordiale pour garantir un environnement d’apprentissage sûr et productif pour tous.