À l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (can 2023), des tensions internes au sein de l’État ivoirien se font sentir, focalisées sur les demandes financières du Comité d’organisation de la compétition (Cocan). Ces requêtes de rallonge budgétaire semblent rencontrer une opposition ferme de la part des autorités, provoquant ainsi un malaise sur la gestion des dépenses pour cet événement majeur.
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Refus de rallonge budgétaire de la Can 2023
Selon des informations rapportées par Africa Intelligence, le Premier ministre Robert Beugré Mambé aurait repoussé une demande du Cocan, refusant l’allocation de 86 milliards de francs CFA supplémentaires. Cette réaction intervient alors que le gouvernement avait déjà débloqué une somme conséquente de 173 milliards de francs CFA pour l’organisation de la compétition.
De plus, des refus ont également été exprimés concernant une demande de 6 milliards de francs CFA pour les aspects sécuritaires, marquant ainsi une opposition claire du président Alassane Ouattara face aux demandes continues de liquidités du Cocan.
Fermeté du gouvernement
Ces refus successifs confirment la position ferme adoptée par le Premier ministre dès le mois dernier lors d’une réunion avec le Cocan. Robert Beugré Mambé avait alors affirmé qu’aucun ajout budgétaire ne serait accepté, soulignant que le budget initial devait être respecté, sauf en cas de dépenses exceptionnelles dûment justifiées. Lors d’une séance de travail avec le Cocan, le Chef du gouvernement a été très clair parlant du budget d’organisation. « Pas un centime de plus. On reste dans le budget et on fait toutes les tâches », avait-il indiqué.
Malgré ces tensions internes, l’impact de ces discordances sur l’organisation de la CAN 2023 semble minime, du moins en apparence, laissant entrevoir une continuité dans les préparatifs de l’événement sportif majeur.
Ces divergences internes entre les autorités gouvernementales et le Cocan laissent planer des incertitudes quant à la gestion financière de la CAN 2023. Bien que les tensions ne semblent pas entraver les préparatifs actuels, les demandes de rallonge budgétaire mettent en lumière des désaccords profonds sur la question des dépenses additionnelles pour cette compétition sportive d’envergure.