Roger Milla n’a pas vraiment apprécié la parade de Max Alain Gradel avec le drapeau marocain après la finale de la CAN-2023. Il a vivement critiqué cette attitude du capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, sur la chaîne de télévision ivoirienne La3.
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Roger Milla :Un jugement sans équivoque
Dans ses propos énoncés avec fermeté, le consultant du média ivoirien a exprimé son désaccord quant à l’action de monter sur le podium avec le drapeau marocain, la qualifiant de très méchante. Il souligne ainsi les implications de cette action non seulement vis-à-vis des autres joueurs, mais aussi à l’égard des spectateurs présents lors de cet événement majeur du football africain.
De plus, il a rappelé le règlement qui régit les qualifications des meilleurs troisièmes des phases de groupes. Cette intervention vise à éclairer sur les critères de sélection et à mettre en perspective l’importance de respecter les règles établies par les instances sportives, renforçant ainsi l’idée que l’attitude de Max Alain Gradel ne correspondait pas à l’esprit sportif attendu dans ce contexte de célébration et de compétition.
Roger Milla : Remise en question de la reconnaissance
Le quart de finaliste du Mondial 1990, Roger Milla, a apporté une clarification essentielle en soulignant que la qualification de la Côte d’Ivoire ne reposait pas sur une faveur ou un repêchage de la part du Maroc. Au contraire, il a souligné que cette qualification était le fruit du respect des règles établies dans le règlement de la compétition, spécifiquement en ce qui concerne le critère du meilleur troisième. Cette déclaration met en lumière l’importance de la juste application des règles et écarte toute notion de favoritisme ou d’assistance extérieure dans le parcours de qualification des équipes.
En insistant sur ce point, Roger Milla réaffirme l’intégrité du processus de qualification et souligne que la Côte d’Ivoire a gagné sa place dans la compétition de manière méritée, conformément aux critères établis par les instances dirigeantes du football africain. Cette précision renforce ainsi l’importance du fair-play et de l’équité dans le sport, tout en réfutant toute idée de dépendance à l’égard d’autres équipes pour la qualification.
L’appel à l’identité nationale
La déclaration de la légende des Lions Indomptables du Cameroun, Roger Milla, exprime un souhait empreint de patriotisme et d’esprit sportif. En suggérant que Max Alain Gradel aurait dû brandir le drapeau de la Côte d’Ivoire lors de la célébration sur le podium, Milla met en avant l’importance de l’identité nationale et de la représentation de son pays dans des moments aussi symboliques que la remise des trophées. Cette suggestion reflète un désir de voir les joueurs incarner pleinement leur attachement à leur nation et de partager la victoire avec leur peuple.
En encourageant Gradel à récupérer la coupe avec sa médaille tout en portant fièrement les couleurs ivoiriennes, Milla insiste sur l’idée que la célébration devrait être un moment de communion entre l’équipe, les supporters et le pays dans son ensemble. Cette vision met en avant l’idée que la réussite sportive devrait être célébrée comme un accomplissement collectif, renforçant ainsi le lien entre l’équipe nationale et la nation qu’elle représente.
Une parade inappropriée
L’opinion ferme exprimée par Roger Milla souligne l’inconvenance de l’action entreprise par le capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, Max Alain Gradel. En utilisant le drapeau marocain sur le podium de remise des prix, Gradel a, selon Milla, contrevenu aux normes de respect et de protocole international. Cette action a suscité une réaction critique, car elle a été perçue comme une marque de mépris envers les autres équipes participantes et envers les supporters présents lors de la finale de la CAN-2023.
En qualifiant cette parade de « très mal venue« , Roger Milla souligne l’importance de respecter les traditions et les valeurs sportives lors de manifestations de cette envergure. Le podium de remise des prix est un lieu symbolique où l’honneur et la dignité des équipes participantes doivent être préservés. Par conséquent, l’utilisation du drapeau marocain par Gradel a été perçue comme une violation de cette étiquette, suscitant ainsi une désapprobation généralisée dans le monde du football.
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« Ce n’est pas au joueur de le faire. Le spectateur encore ça passe… Ce n’est pas le Maroc qui a fait que la Côte d’Ivoire gagne cette CAN », conclut le vieux lion.