La disparition de Zahara, nom de scène de Bulelwa Mkutukana, a secoué le monde de la musique africaine, laissant un vide immense dans l’industrie et parmi ses fans. À l’âge de 36 ans, cette chanteuse sud-africaine, célèbre pour son hit « Loliwe », s’est éteinte dans un hôpital à Johannesburg, laissant derrière elle un héritage musical et un combat contre ses propres démons.
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Un parcours musical exceptionnel et des défis personnels
Zahara a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la musique. Avec son style unique et sa voix envoûtante, elle a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde. Originaire d’un village proche d’East London, elle a gravi les échelons du succès dès la sortie fulgurante de son premier album, « Loliwe », en 2011. Son talent autodidacte pour la guitare et sa voix ont été comparés à Tracy Chapman, India Arie et Joan Armatrading, cimentant sa place parmi les plus grandes voix de sa génération.
![Zahara - Loliwe.[official video]](https://i0.wp.com/i.ytimg.com/vi/RV22ISkVDWA/hqdefault.jpg?w=700&ssl=1)
Zahara luttait contre l’adversité et la maladie
Selon les médias sud-africains, la nouvelle du décès de Zahara survient après une période difficile marquée par des complications hépatiques. La chanteuse avait été hospitalisée, et le gouvernement avait apporté son soutien à la famille pendant cette épreuve, comme l’a confirmé le ministre des Sports, des Arts et de la Culture, Zizi Kodwa.
La chanteuse avait été hospitalisée le mois dernier « à la suite de douleurs », selon la famille. Elle avait fait publiquement état de son combat contre son addiction à l’alcool, et son manager avait révélé en 2019 qu’elle souffrait d’une maladie du foie.
La chanteuse, de son vrai nom Bulelwa Mkutukana, s’est éteinte dans un hôpital de Johannesburg. Elle avait signé cinq albums et remporté 17 South African Music Awards.
Au-delà de sa musique, Zahara était une voix forte dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Sa disparition tragique survient en plein « 16 jours d’activisme contre les VGB », laissant un vide dans le combat pour l’égalité et la sécurité des femmes en Afrique du Sud.
Son influence transcende les frontières : avec cinq albums acclamés, elle a remporté de nombreux prix, tant locaux qu’internationaux. En 2020, elle a été honorée par la BBC en figurant parmi les « 100 femmes », reconnaissant ainsi sa contribution exceptionnelle à l’industrie musicale.
Une perte monumentale pour la musique africaine
Zahara restera dans les mémoires comme une artiste qui a su toucher les cœurs avec sa musique authentique. Son décès marque la fin d’une époque pour la musique africaine, mais son héritage perdurera à travers ses chansons intemporelles et son engagement en faveur de causes importantes.
La disparition prématurée de Zahara nous rappelle la fragilité de la vie et souligne l’importance de soutenir ceux qui luttent contre des problèmes de santé mentale et physique. Son départ laisse un vide énorme dans l’industrie musicale et parmi ses fans, mais son héritage perdurera à travers sa musique et son engagement.