Antonio Costa, le Premier ministre du Portugal, a annoncé sa démission le mardi 7 novembre. Cette décision fait suite à son implication dans une affaire de corruption liée à l’attribution de contrats énergétiques. Cette affaire a conduit à l’inculpation d’un de ses ministres et de son chef de cabinet, jetant ainsi une ombre sur son gouvernement.
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Antonio Costa / Des soupçons de corruption et de trafic d’influence
Les accusations qui pèsent sur Antonio Costa concernent des soupçons de « malversation, corruption active et passive de titulaires de fonctions politiques et de trafic d’influence » dans l’attribution de concessions d’exploration de lithium et de production d’hydrogène. Pendant l’enquête, le nom du Premier ministre a également été cité par les suspects, ce qui a conduit le ministère public à annoncer qu’Antonio Costa ferait l’objet d’une enquête autonome.
Perquisitions menées dans plusieurs ministères
Des perquisitions ont été menées dans plusieurs ministères au Portugal, y compris la résidence officielle du Premier ministre, dans le cadre de l’enquête sur la corruption. Ces opérations visent à recueillir des preuves concernant des soupçons de trafic d’influence et de corruption liés aux contrats d’hydrogène vert et à l’exploitation minière du lithium, un métal essentiel à la transition énergétique et à la fabrication de batteries.
Réactions et déroulement des événements
La démission d’Antonio Costa a été précédée par des entretiens avec le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, ainsi qu’avec le procureur de la République. Ces consultations ont eu lieu avant que le Premier ministre ne prenne la décision de quitter ses fonctions. Le chef de l’État, Marcelo Rebelo de Sousa, a brièvement discuté avec Costa avant l’annonce de sa démission.
Impact sur le gouvernement portugais
L’affaire de corruption a profondément ébranlé le gouvernement socialiste d’Antonio Costa. Les soupçons de corruption et de trafic d’influence liés aux contrats énergétiques ont suscité des inquiétudes au sein du pays. Les perquisitions menées dans plusieurs ministères, dont le ministère de l’Environnement et des Infrastructures, montrent l’ampleur de l’enquête et de l’impact potentiel sur le gouvernement portugais.
La démission d’Antonio Costa, Premier ministre du Portugal, en raison de son implication présumée dans une affaire de corruption liée à l’attribution de contrats énergétiques, marque un tournant politique majeur pour le pays. Cette décision souligne l’importance de la lutte contre la corruption et de la transparence dans la sphère politique, et elle soulève des questions sur l’avenir de la politique portugaise.