Depuis le 3 novembre dernier, le cas de Mélodie Mendes Da Silva, une mère de famille de 34 ans, avait plongé dans l’angoisse ses proches et les autorités. Cette inquiétude a malheureusement trouvé son épilogue dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15, lorsque son corps sans vie a été découvert dans une forêt entre Aubagne et Gémenos, près de Marseille.
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Des aveux poignants
Suite à une enquête minutieuse, un homme âgé de 40 ans et intimement lié à Mélodie avant sa disparition, a été interpellé et placé en garde à vue. Après des heures d’interrogatoire, il a confessé avoir ôté la vie à Mélodie par arme à feu. Les enquêteurs, guidés par ses indications, ont retrouvé le corps de la victime. Une perquisition a également permis la découverte de l’arme, confirmée comme celle ayant servi lors de ce terrible acte. Selon une source proche de l’enquête, le mobile du crime semble être une affaire de « règlement de compte affectif ».
Le suspect est l’amant de Mélodie, surnommé « Bamba »
Le parquet de Marseille a confirmé que le suspect, après un long moment de silence ou de dénégation, a finalement avoué avoir tiré plusieurs fois sur Mélodie, dans le contexte d’une relation extra-conjugale mouvementée avec la disparue. Cependant, le parquet souligne que le mis en cause nie toute intention criminelle et préméditation.
Il s’agit de l’amant de la mère de famille, surnommé « Bamba ». Il est âgé de 40 ans. L’homme est en garde à vue depuis trois jours. Sa compagne est également en garde à vue. Ce suspect est, d’après une source proche de l’enquête, un organisateur de soirée. Il a également été coach sportif.
« Le 15 décembre 2023, à l’issue de leur garde à vue, les deux intéressés ont été présentés au magistrat instructeur en vue de leur mis en examen, détaille le parquet. Des réquisitions de placement en détention provisoire à l’encontre du mis en cause, et des réquisitions de contrôle judiciaire à l’encontre de la seconde personne de son entourage étaient prises par le parquet de Marseille. »
Complication de l’enquête en cours
En parallèle, la compagne du suspect a été également placée en garde à vue, suspectée de « non-dénonciation de crime ». Le parquet a demandé son placement sous contrôle judiciaire.
« La dernière fois que je l’ai vue c’était à 7h du matin, avant que je parte au travail. Après j’ai eu de ses nouvelles dans la journée. Et le dernier message que j’ai reçu d’elle c’était à 17h50 », Pearl Rocha, son compagnon, avait signalé sa disparition trois jours après, plongeant dans l’incertitude tous ceux qui la connaissaient. Le 18 novembre dernier, le parquet ayant initialement requalifié l’enquête pour « enlèvement et séquestration », prend une tournure tragique avec ces aveux.
Cette fin terrible à une disparition qui avait mobilisé l’attention témoigne de la complexité des relations humaines et des conséquences tragiques que peuvent avoir des situations d’une extrême sensibilité.