Au Canada, de nombreux étudiants étrangers font face à des fraudes et à la menace d’expulsion. Parmi eux, Vinay Sally, un étudiant indien en pharmacie, a découvert que la lettre d’offre fournie par son agent d’immigration était fausse, l’obligeant à fréquenter un établissement différent de son choix, tout en perdant les frais de scolarité déjà versés à l’agent.
Lire aussi : Belgique : Écoles Belges en Flammes face à l’Éducation Sexuelle
Menace d’expulsion : Des centaines d’étudiants étrangers au Canada affectés
Vinay Sally n’est pas un cas isolé. Des centaines d’étudiants étrangers se retrouvent dans la même situation, menacés d’expulsion du Canada. Sarom Rho, de l’organisme de défense des droits des migrants, Migrant Workers Alliance for Change, souligne que ce sont les étudiants qui subissent les conséquences de ces fraudes, risquant d’être arrachés à leur vie au Canada, loin de leurs amis et de leur domicile.
Les collèges clandestins et les institutions publiques : Un problème persistant
Selon Sarom Rho, des « collèges clandestins » parviennent parfois à s’associer à des institutions publiques, contribuant ainsi à l’exploitation des étudiants étrangers. Même des institutions publiques, comme l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick, sont infiltrées par des agences frauduleuses qui émettent de faux papiers d’admission, escroquant ainsi les étudiants.
Le constat du ministre de l’Immigration : Des établissements « douteux »
Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, souligne que le programme scolaire international au Canada a créé un écosystème « truffé d’incitations perverses » qui profitent aux établissements, et que certains d’entre eux devraient fermer leurs portes. Cette situation a été rapportée par le Globe and Mail.
Des mesures de protection à partir du 1er décembre
Face à cette situation préoccupante, Marc Miller annonce des mesures pour protéger les étudiants étrangers. À compter du 1er décembre, les collèges et les universités devront confirmer la lettre d’acceptation de chaque demandeur directement auprès du ministère de l’Immigration, qui délivrera alors les permis d’études. Ces mesures visent à prévenir de futures fraudes dans le système éducatif canadien et à garantir la sécurité des étudiants étrangers.