Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte en Guinée et accusé dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, s’est évadé de prison samedi 4 novembre à Conakry. Cette évasion audacieuse a été orchestrée par des individus lourdement armés, selon le ministre guinéen de la Justice, Alphonse Charles Wright.
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Moussa Dadis Camara : Tirs nourris et chaos à Conakry
L’évasion de Moussa Dadis Camara a plongé la capitale guinéenne, Conakry, dans le chaos. Des témoins ont rapporté des tirs nourris d’armes automatiques, semant la panique au centre-ville. Les forces de sécurité ont bloqué les accès à la ville, tandis que des hommes armés ont pris d’assaut la principale prison de la capitale pour libérer les accusés.
Les complices de l’évasion
Outre Moussa Dadis Camara, d’autres prisonniers se sont échappés, dont Claude Pivi et Blaise Goumou, selon le ministre de la Justice, Charles Alphonse Wright. Cette évasion spectaculaire soulève des questions sur la sécurité des installations pénitentiaires en Guinée.
Les autorités guinéennes réagissent
Le ministre de la Justice, Charles Alphonse Wright, a réagi à l’évasion en annonçant la fermeture des frontières du pays. Il a également promis que les responsables de cette évasion seraient recherchés et tenus pour responsables de leurs actes. L’incident a engendré une crise sécuritaire majeure dans la capitale guinéenne.
Un retour tumultueux pour Moussa Dadis Camara
Moussa Dadis Camara avait pris le pouvoir par un coup d’État en 2008 en Guinée, mais son règne a été marqué par des troubles et des violations des droits de l’homme. Il avait été détenu dans le cadre du procès lié au massacre survenu en 2009 lors de sa brève période au pouvoir. Après avoir survécu à une tentative d’assassinat, il avait vécu en exil pendant des années avant de revenir au pays en 2021.
La ville de Conakry sous haute tension
Les résidents de Conakry ont rapporté que le centre-ville était bloqué depuis l’aube, avec des tirs d’armes automatiques et de guerre retentissant dans le quartier de Kaloum, le secteur politico-administratif de la capitale. Les forces de sécurité ont déployé des blindés, créant une atmosphère de tension et de désertion dans les rues de la ville.
Perturbations dans les transports
L’aéroport de Conakry a également été touché par l’évasion, les personnels de navigation n’ayant pas pu rejoindre la plate-forme aéroportuaire depuis Kaloum, où ils passent généralement la nuit. En conséquence, les avions n’ont pas pu décoller, entraînant des perturbations dans les transports aériens de la région.
Incertitude et inquiétude en Guinée
Cette évasion spectaculaire suscite l’incertitude et l’inquiétude en Guinée, tant sur le plan de la sécurité que de la stabilité politique. Les autorités guinéennes devront faire face à des défis majeurs pour restaurer l’ordre et la confiance dans le pays, tandis que la traque des fugitifs se poursuit.
Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte en Guinée et accusé dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, s’est évadé de prison samedi 4 novembre à Conakry. Cette évasion audacieuse a été orchestrée par des individus lourdement armés, selon le ministre guinéen de la Justice, Alphonse Charles Wright.