L’affaire entourant la famille de Tioté Cheick, ancien footballeur ivoirien et champion d’Afrique 2015, continue de susciter de vives émotions en Côte d’Ivoire. Moins d’une semaine après que ses frères et sœurs ont été expulsés de leur résidence à Cocody-Faya, de nouvelles révélations viennent semer le doute sur la légitimité de cette vente, alimentant ainsi un débat houleux sur les réseaux sociaux et au sein de l’opinion publique.
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Une vente immobilière contestée par la famille de Tioté Cheick
Au cœur de cette affaire se trouve la vente présumée de la maison offerte par Tioté Cheick à sa famille, un acte qui, selon ses proches, aurait été effectué de manière illégale par sa veuve, Madah. La famille de l’ex-footballeur accuse cette dernière d’avoir vendu la propriété sans leur consentement, une situation qu’ils estiment injuste et humiliante pour la mémoire de Tioté. Cette accusation a conduit à leur expulsion, un événement qui a profondément choqué la communauté ivoirienne.
Les révélations d’Amy Ouattara : Une lumière sur la transaction
Le jeudi 8 août 2024, dans un forum en ligne dédié à cette affaire de Famille de Tioté Cheick, une nouvelle voix s’est fait entendre. Amy Ouattara, la personne qui aurait racheté la maison en question, a apporté des précisions troublantes sur les circonstances de cette transaction immobilière. Selon elle, la maison était légalement au nom de Madah, la veuve de Tioté, lorsqu’elle l’a acquise en 2021. Elle affirme avoir effectué l’achat en bonne et due forme, devant un notaire, et avec l’autorisation d’un juge de tutelle.
« Tioté a donné la maison à Madah. Quand je l’ai achetée, la maison était au nom de Madah, pas au nom de Tioté », a-t-elle expliqué. Amy Ouattara a également précisé qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’expulser la Famille de Tioté Cheick, et qu’elle avait laissé les proches de ce dernier vivre dans la maison sans percevoir de loyer pendant près de trois ans.
« La maison a été achetée devant un notaire et un juge de tutelle a donné l’autorisation pour qu’on puisse faire la vente. Je l’ai acheté depuis fin 2021 et je n’ai jamais voulu mettre ses parents dehors. Depuis 3 ans que les parents vivent dans cette maison, je n’ai jamais encaissé de loyer. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de récupérer ma maison », a -t-expliqué.
Questions juridiques et débats sociaux
Cette nouvelle version des faits soulève plusieurs questions juridiques. Si la maison était effectivement au nom de Madah, la vente aurait-elle réellement nécessité l’intervention d’un juge de tutelle ? En principe, un tel acte est requis lorsque le bien appartient à une personne décédée et implique des enfants mineurs. Cette situation soulève donc des interrogations sur la légalité et la transparence de la transaction.
De plus, cette affaire a pris une ampleur nationale, déclenchant une vague de solidarité en faveur de la famille de Tioté sur les réseaux sociaux, mais aussi des critiques acerbes à l’égard de la veuve et des instances judiciaires. Le public se demande si les droits des proches de l’ex-footballeur ont été respectés ou s’ils ont été sacrifiés sur l’autel d’intérêts financiers.
L’affaire de la vente de la maison de la famille de Tioté Cheick demeure entourée de mystères et de controverses. Alors que les révélations d’Amy Ouattara apportent un éclairage nouveau, elles n’apaisent en rien la douleur et le sentiment d’injustice ressenti par les proches du défunt footballeur. Le débat se poursuit sur les réseaux sociaux et dans les forums publics, et il reste à voir comment la justice ivoirienne et l’opinion publique réagiront aux nouvelles informations qui continuent d’émerger.