Il y a trois mois, le jeune fils de Francis Ngannou, Kobe, décédait à l’âge de 15 mois. Pour la première fois depuis ce drame, l’ancien champion des poids lourds de l’UFC s’est livré sur le sujet dans le podcast The Joe Rogan Experience. Ce moment intime a révélé les douleurs profondes de l’athlète et la manière dont il tente de surmonter cette perte incommensurable.
Lire aussi : La FIFA sous pression : Les ligues européennes vont déposer plainte contre les calendriers
Une perte bouleversante pour Francis Ngannou
Jusqu’ici, Francis Ngannou, combattant de MMA et de boxe anglaise, était resté silencieux sur la mort de son fils. Lors de son intervention sur The Joe Rogan Experience, il a partagé les détails déchirants de ce jour tragique. « Mon frère m’a appelé, il m’a dit : ’Les choses ne vont pas bien ici, Kobe s’est évanoui, il est à l’hôpital…’ Je l’ai perdu pendant 3-4 minutes, et quand je l’ai eu de nouveau, il était avec une infirmière, et elle a dit : ’Il est parti’ », a raconté Ngannou, visiblement ému. Il a également révélé que son fils souffrait d’une sorte de malformation, ce qui rend cette perte encore plus douloureuse.
Les derniers instants avec Kobe
Francis Ngannou a également évoqué les derniers moments qu’il a passés avec son fils Kobe. « La dernière fois que je l’ai vu, c’était en quittant le Cameroun, en entrant dans l’ascenseur. Il était avec mon petit frère et il ne voulait pas que je parte parce qu’il était devenu mon copain, à tel point qu’il ne voulait pas que je le laisse seul… », a-t-il expliqué.
Ngannou a partagé à quel point il était proche de son fils, emporté par la douleur de ne pas avoir pu passer davantage de temps avec lui. « J’aurais pu revenir une dernière fois, passer une dernière journée avec lui, le serrer une dernière fois dans mes bras. Mais la vie en a décidé autrement », a-t-il ajouté avec une profonde tristesse.
Aller de l’avant malgré la douleur
Malgré cette perte, Francis Ngannou est déterminé à continuer à avancer, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Partagé entre le MMA et la boxe, il a exprimé une résilience impressionnante. « Au fond de votre cœur, vous êtes brisé, vous n’avez plus rien… J’ai toujours aimé la vie, mais je me dis que si je meurs, au moins je retrouverai mon fils », a-t-il confié. Cette expérience tragique a redéfini ses priorités, mettant en perspective ce qui est vraiment important pour lui.
« Tu réalises alors à quel point cet enfant, qui n’était pas là deux ans plus tôt, était devenu une part centrale de ta vie. Et que tout le reste dont tu te souciais n’avait aucune importance. Tout ce qui comptait, c’était lui. Et il n’est plus là… », a conclu Ngannou, laissant transparaître une douleur palpable mais aussi une force intérieure immense.
Francis Ngannou, à travers ce témoignage poignant, nous rappelle que même les champions les plus redoutables peuvent être vulnérables face aux épreuves de la vie. Sa capacité à partager cette douleur publiquement montre une force intérieure qui va bien au-delà de l’octogone.