L’ONU sous les tirs à Gaza.
La ville de Khan Younès reste l’épicentre des affrontements entre l’armée israélienne et le Hamas palestinien le 25 janvier. Les confrontations font suite à des attaques meurtrières contre un abri de l’ONU abritant des personnes déplacées par la guerre, suscitant une condamnation vigoureuse. Des témoins rapportent des frappes aériennes à Rafah et des combats à Khan Younès, avec un bilan important de victimes dans ce territoire dévasté par la guerre.
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l’ONU : Actions de l’armée Israélienne
L’armée israélienne affirme avoir « encerclé » Khan Younès, exhortant la population locale à se rendre à Rafah plus au sud. Cependant, les combats en cours rendent dangereux le transport vers Rafah, où la majorité des 1,7 million de Palestiniens déplacés par la guerre ont trouvé refuge. Le bâtiment de l’agence de réfugiés de l’ONU à Khan Younès a été la cible, entraînant au moins neuf morts et 75 blessés.
Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, affirme que le centre d’accueil était clairement identifié, et ses coordonnées avaient été partagées avec les autorités israéliennes. Il critique l’attaque comme une violation flagrante des règles fondamentales de la guerre. Israël lance un examen de l’incident, rejetant la possibilité d’une frappe aérienne ou d’une attaque d’artillerie et suggérant que le Hamas pourrait être responsable.
Réactions Internationales
Les États-Unis expriment des regrets pour les attaques contre le site de l’ONU, appelant à la protection des installations de l’ONU à Gaza. La situation s’ajoute à la crise humanitaire déjà grave, avec le conflit durant 111 jours et plus de 25 700 Palestiniens tués, principalement des civils.
Alors que le conflit se poursuit, la situation humanitaire s’aggrave dans le territoire assiégé, avec un seul hôpital fonctionnel à Gaza. L’Italie et la France annoncent des plans pour traiter les enfants palestiniens blessés à Gaza. Pendant ce temps, des manifestants israéliens réclament un arrêt des combats et plaident en faveur d’un cessez-le-feu à Tel-Aviv.
Efforts de médiation et position de Netanyahu
Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis interviennent actuellement pour obtenir un cessez-le-feu plus long à Gaza, incluant la libération d’otages et de prisonniers. Cependant, un enregistrement audio révèle que le Premier ministre israélien Netanyahu trouve le rôle du Qatar problématique, l’accusant de financer le Hamas et de compromettre le processus de médiation.
Le gouvernement qatari exprime sa consternation face aux déclarations de Netanyahu, l’accusant de compromettre le processus de médiation pour des raisons politiques. Les efforts de médiation visent à résoudre la crise et à instaurer la paix dans la région.
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La situation reste complexe, avec des efforts internationaux en cours pour trouver une résolution et soulager la souffrance des civils pris au piège dans les combats.
