Après une année de discussions, les tentatives de restructuration de la dette extérieure du Ghana se soldent par un échec. Les privilèges privés, parmi lesquels des gestionnaires d’actifs internationaux et des banques africaines, n’ont pas trouvé d’accord avec le gouvernement ghanéen, malgré les efforts déployés des deux côtés.
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Ghana : Une dette extérieure toujours problématique
Le ministre des Finances ghanéen, bien que confiant quant à la conclusion d’un accord, reste évasif sur un éventuel calendrier. Cette incertitude persiste depuis 2022, une année marquée par une dévaluation drastique de la monnaie nationale et une inflation dépassant les 50%
Deux ans après le début des difficultés financières, le Ghana peine à résoudre sa crise de la dette extérieure. Même avec un emprunt de 3 milliards de dollars auprès du FMI en mai 2023, le pays reste confronté à des défis financiers majeurs. Le déblocage du troisième versement de ce prêt est conditionné à la fourniture de garanties suffisantes pour honorer un autre accord de restructuration de dette avec des déficits officiels.
Conséquences économiques et perspectives d’avenir
Cet échec dans la restructuration de la dette représente un coup dur pour l’économie ghanéenne, autrefois considérée comme un leader sur le continent africain. En défaut de paiement depuis 2022, le Ghana fait face à des défis économiques persistants, mettant en péril sa stabilité financière à long terme.
Alors que le Ghana continue de chercher des solutions pour sa dette, l’avenir économique du pays demeure incertain. Les prochaines étapes des négociations avec les déficits et les mesures prises par le gouvernement seront déterminantes pour stabiliser la situation financière et restaurer la confiance des investisseurs tant nationaux qu’internationaux.