Le dimanche 18 août, Gilles Fraysse, maire de Villiers-sur-Orge, a été victime d’une agression violente alors qu’il tentait d’empêcher l’installation illégale de gens du voyage sur un complexe sportif de sa commune. Cette confrontation a conduit à des blessures graves pour l’édile et à des plaintes pour destruction et agression. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les autorités locales et les communautés itinérantes, ainsi que les défis liés à la gestion des occupations illégales de terrains.
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Une Confrontation Violente : Conséquences pour le Maire de Villiers-sur-Orge
Vers 23 heures ce dimanche, alors qu’il s’apprêtait à faire respecter la loi et à empêcher l’installation de caravanes sur le stade municipal, Gilles Fraysse a été ceinturé et projeté au sol par un individu. L’attaque a été si brutale qu’elle a laissé le maire avec une cheville blessée, nécessitant une attelle et une béquille. Fraysse a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de 18 jours. Les images enregistrées par l’édile montrent clairement l’intensité de la confrontation, avec des cris de personnes lui ordonnant de se déplacer.
Les Plaintes Déposées et les Réactions du Maire de Villiers-sur-Orge
Suite à cet incident, Gilles Fraysse a déposé deux plaintes : une pour agression et une autre pour dégradation de biens publics. L’intervention rapide des forces de l’ordre a conduit les gens du voyage à quitter le stade pour s’installer sur une aire d’accueil à Brétigny-sur-Orge. Malgré leur départ, les tensions sont restées palpables, avec des menaces et des insultes proférées par les occupants au moment de leur départ. La municipalité a réagi en installant six blocs de béton pour bloquer l’accès au stade, mais Fraysse estime que cette mesure est seulement une solution temporaire.
Un Problème Répétitif et ses Répercussions Financières pour le Maire de Villiers-sur-Orge
Cette agression n’est pas un incident isolé pour Villiers-sur-Orge. Le maire rappelle que la commune a déjà été confrontée à des occupations illégales dans le passé, avec des dégradations importantes. En 2022, une installation similaire avait entraîné des frais de réparation de 12.000 euros et la mise en place d’une barrière coûtant 60.000 euros. Malgré ces mesures, les gens du voyage avaient trouvé un autre accès, entraînant des dommages supplémentaires.
Gilles Fraysse appelle maintenant à des solutions plus pérennes pour protéger les espaces publics et éviter de telles confrontations à l’avenir. Il exprime également son désir de voir des mesures plus strictes mises en place pour éviter la répétition de ces événements. La municipalité continue de chercher des moyens pour renforcer la sécurité et préserver l’intégrité des biens publics face à ces défis récurrents.
L’incident soulève des questions importantes sur la sécurité des élus locaux et la gestion des occupations illégales de terrains. La réaction de la municipalité et les démarches judiciaires en cours pourraient influencer la manière dont de tels cas seront gérés à l’avenir.