Guadeloupe : Comment deux enfants ont-ils été retrouvés décapités, et quel rôle a joué leur mère ?
Dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 novembre, la Guadeloupe a été frappée par une tragédie d’une violence inouïe. Deux enfants, âgés d’un et quatre ans, ont été retrouvés morts, décapités, dans leur domicile familial situé à Saint-Rose. Ce drame a plongé toute l’île dans la stupeur et la consternation. La mère des enfants, principale suspecte dans cette affaire, a été interpellée puis hospitalisée en psychiatrie. Une enquête pour « meurtre par ascendant sur mineur de moins de 15 ans » a été ouverte par le parquet de Pointe-à-Pitre, et la brigade de recherches de la gendarmerie a été saisie pour élucider les circonstances de ce drame.
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Découverte macabre à Saint-Rose
Les corps sans vie des deux enfants ont été découverts par les forces de l’ordre dans la maison familiale. Selon les premiers éléments, ils ont été retrouvés décapités, dans des circonstances particulièrement atroces. L’alerte a été donnée lorsque les voisins ont remarqué une agitation inhabituelle aux abords du domicile, signalant des comportements étranges. Les gendarmes, une fois sur place, ont constaté l’ampleur de l’horreur. Ce drame a choqué l’ensemble de la communauté de Saint-Rose, une commune jusque-là paisible de la Guadeloupe.
La mère internée en psychiatrie
La mère des deux enfants, âgée d’une trentaine d’années, a été rapidement localisée dans les environs. Les témoins la décrivent errant dans les rues, dans un état de confusion, nue et chantant de manière incohérente. Après son arrestation, elle a été placée en garde à vue, mais en raison de son état de santé jugé incompatible, cette mesure a été levée. Elle a ensuite été transférée dans un établissement psychiatrique pour des évaluations approfondies. Sa prise en charge en milieu spécialisé est devenue indispensable pour comprendre son état mental et déterminer si elle est responsable de cet acte.
Enquête en cours et réactions
Face à l’ampleur du drame, le parquet de Pointe-à-Pitre a rapidement ouvert une enquête pour « meurtre par ascendant sur mineur de moins de 15 ans ». La brigade de recherches de la gendarmerie est mobilisée pour rassembler les éléments permettant d’établir le déroulé des événements. Les enquêteurs cherchent à savoir si la mère des enfants a agi seule ou si elle a été victime d’une crise psychotique grave. La tragédie a suscité une onde de choc dans toute la Guadeloupe, où des messages de solidarité et de soutien à la famille des victimes affluent.
Ce drame met en lumière l’importance de la santé mentale et des dispositifs d’accompagnement pour les parents en difficulté, afin de prévenir de telles tragédies. Les autorités locales ont exprimé leur soutien aux proches des victimes et ont assuré que tous les moyens seraient déployés pour comprendre les causes de ce drame qui a bouleversé l’île de la Guadeloupe.
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