La Suisse est en état de choc après la découverte macabre du corps de Kristina Joksimovic, une ancienne finaliste du concours Miss Suisse 2008. Cette femme de 38 ans a été sauvagement assassinée par son mari, Thomas, dans des circonstances glaçantes. Le meurtre, survenu en février dernier, refait surface dans l’actualité avec de nouveaux détails horrifiants révélés par l’enquête.
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Un crime effroyable lié à Miss Suisse
Le drame s’est déroulé dans la petite commune de Binningen, près de Bâle, où Kristina Joksimovic a été retrouvée morte chez elle. D’après les premiers rapports, elle a été étranglée par son mari avant que celui-ci ne procède à des actes barbares pour dissimuler le corps. Selon l’enquête, Thomas a découpé le corps de sa femme à l’aide d’une scie, d’un couteau et d’un sécateur, puis a utilisé un mixeur pour réduire certaines parties en purée. Le corps a ensuite été dissous dans un produit chimique. Ces détails, issus du rapport d’autopsie, ont choqué l’opinion publique.
Un Mari Violent et une Relation en Péril
Kristina et Thomas étaient mariés depuis 2017 et avaient deux filles. Cependant, leur relation battait de l’aile depuis plusieurs mois, selon des témoignages recueillis par la presse. Des amis proches de la victime ont révélé que la police était intervenue à plusieurs reprises à leur domicile pour des violences conjugales. Malgré une apparente harmonie familiale, illustrée par des photos que Kristina partageait sur les réseaux sociaux, la réalité était tout autre. Le couple était en instance de séparation au moment du meurtre.
Troubles Mentaux et Refus de Libération Conditionnelle
Thomas, âgé de 41 ans, a avoué les faits lors de la reconstitution du crime, affirmant avoir agi en état de légitime défense après que Kristina l’ait attaqué avec un couteau. Cependant, l’autopsie a rapidement réfuté cette hypothèse, confirmant que la cause de la mort était la strangulation. Le tribunal fédéral de Lausanne a par ailleurs indiqué que Thomas souffrait de troubles mentaux, présentant des traits sadiques et sociopathiques. En septembre, le meurtrier présumé a formulé une demande de libération conditionnelle, mais celle-ci a été rejetée, compte tenu des preuves accablantes contre lui. Cette affaire tragique laisse deux enfants orphelins et un pays sous le choc, marqué par l’atrocité des faits.