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L’intelligence artificielle pourrait créer 78 millions d’emplois d’ici à 2030 : Découvrez les secteurs les plus impactés par cette révolution.

L’intelligence artificielle (IA) ne cesse de bouleverser les paradigmes économiques et sociaux. Depuis l’émergence de technologies comme ChatGPT, la question de son impact sur l’emploi suscite autant d’espoirs que d’inquiétudes. Le dernier rapport du Forum économique mondial (FEM), publié en 2025, apporte un éclairage nuancé sur les mutations à venir. Si certains craignent une vague de destructions de postes, le FEM prédit au contraire un solde positif de 78 millions d’emplois créés à l’horizon 2030.

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Un panorama contrasté du marché de l’emploi

Le rapport s’appuie sur une analyse approfondie des stratégies de 1 000 entreprises employant près de 14 millions de travailleurs à travers le monde. Il révèle que près de 40 % des organisations interrogées envisagent de réduire leurs effectifs en automatisant certaines tâches. Pourtant, cette réduction est contrebalancée par une augmentation massive des créations d’emplois dans des secteurs innovants.

Les prévisions indiquent que 92 millions de postes pourraient disparaître d’ici 2030, mais l’essor de nouveaux besoins, notamment dans le domaine de l’IA et des technologies associées, devrait générer 170 millions de postes supplémentaires. Ces chiffres traduisent une redistribution des compétences et des priorités au sein des entreprises.

Les secteurs les plus dynamiques

Trois domaines émergent comme les principaux catalyseurs de cette transformation :

  1. L’IA et le big data : La collecte, l’analyse et l’exploitation de données massives deviennent des enjeux centraux pour les organisations.
  2. La cybersécurité et les réseaux : La numérisation croissante des activités économiques entraîne un besoin accru de protéger les systèmes informatiques.
  3. La culture technologique : La capacité à intégrer l’IA dans les processus quotidiens sera une compétence de plus en plus recherchée.

Selon le rapport, près de 86 % des entreprises prévoient d’adopter des solutions basées sur l’IA dans les dix prochaines années. Ce phénomène s’accompagne d’un besoin urgent de profils qualifiés, poussant les organisations à investir dans la formation et le recrutement.

Les professions en déclin

Malgré les opportunités offertes par l’IA, certains emplois sont voués à disparaître ou à subir une forte contraction. Les postes traditionnellement administratifs, comme les secrétaires de direction ou les chargés de paie, figurent parmi les plus menacés. De manière inédite, des métiers liés à la création, tels que les graphistes et les secrétaires juridiques, sont également sur la sellette en raison des avancées de l’IA générative.

Toutefois, le FEM insiste sur la nature collaborative de ces mutations. L’IA n’est pas perçue comme un substitut direct à l’humain, mais comme un outil permettant d’amplifier les capacités des travailleurs. Cette vision optimiste repose sur l’idée que les compétences humaines resteront indispensables dans de nombreux domaines.

Une transformation accompagnée par la formation

Face à l’ampleur des changements annoncés, les entreprises adoptent des stratégies proactives pour préparer leurs effectifs. Entre 2025 et 2030, 77 % des organisations interrogées déclarent vouloir lancer des programmes de formation destinés à familiariser leurs employés avec les outils d’IA.

Par ailleurs, 70 % prévoient de recruter des experts capables de concevoir et d’implémenter des solutions basées sur cette technologie. En complément, 62 % des entreprises cherchent à embaucher des talents disposant déjà des compétences requises. Ces initiatives témoignent de la volonté des acteurs économiques de s’adapter rapidement aux nouveaux paradigmes.

Un appel au revenu universel

Dans un contexte où l’IA redessine les contours du travail, des voix s’élèvent pour plaider en faveur de solutions innovantes. Sam Altman, PDG d’OpenAI, estime que l’émergence d’une intelligence artificielle générale (AGI) pourrait bouleverser économiquement les classes moyennes. Pour répondre à ces défis, il propose l’instauration d’un revenu universel, garantissant un niveau de vie minimal à chaque citoyen.

Cette idée, bien que controversée, gagne du terrain. OpenAI finance actuellement l’une des plus vastes expérimentations en la matière. L’objectif est de répondre aux problèmes découlant de l’automatisation tout en assurant une répartition équitable des richesses créées par l’IA.

Vers une économie transformée par l’intelligence artificielle

Le déploiement de l’intelligence artificielle n’est pas un phénomène isolé. Il s’inscrit dans un mouvement global de numérisation et d’innovation technologique. Si les prévisions du FEM se concrétisent, l’IA pourrait devenir un levier de création de valeur sans précédent.

Cependant, cette évolution n’est pas sans risques. Elle exige une attention constante pour prévenir les inégalités, protéger les droits des travailleurs et garantir que les bénéfices soient partagés de manière équilibrée. La capacité des gouvernements, des entreprises et des citoyens à collaborer sera déterminante pour façonner le futur.

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