Société

Jahmari Reid, un ado retrouvé décapité en mer : ce que vous ignorez sur l’attaque de requin qui a choqué la Jamaïque

L’île de la Jamaïque a été le théâtre d’un drame sans précédent cette semaine, alors qu’un adolescent de 16 ans, Jahmari Reid, a été retrouvé mort en mer, son corps décapité et amputé du bras gauche. Parti seul pour une session de pêche sous-marine au large de Montego Bay, le jeune Jamaïcain n’est jamais revenu vivant. Les autorités locales soupçonnent qu’il ait été attaqué par un requin-tigre, une espèce redoutable rarement impliquée dans des attaques humaines dans la région.

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Une attaque brutale et rarissime : le cas de Jahmari Reid

Le corps mutilé de Jahmari a été récupéré par des pêcheurs locaux, flottant à la dérive dans les eaux de Falmouth. La découverte a provoqué un choc dans toute la communauté, d’autant plus que les attaques de requins sont extrêmement rares en Jamaïque. Selon l’International Shark Attack File, seulement trois attaques de requin ont été recensées dans le pays depuis 1749, ce qui souligne la nature exceptionnelle et tragique de cet incident.

La douleur d’un père brisé

Le père de Jahmari, chauffeur de taxi de profession, n’a pas caché sa peine. Il a exprimé sa profonde tristesse et son incompréhension face à la tragédie. « Je n’arrive pas à croire qu’il soit parti en mer tout seul et que ce soit le résultat », a-t-il déclaré, dévasté. Il a également révélé que la pêche sous-marine était une source de discorde entre eux, car il considérait cette activité trop dangereuse pour son fils.

La traque du requin-tigre

Après la découverte du corps, les pêcheurs et les plongeurs locaux se sont mobilisés pour traquer le requin-tigre aperçu près du lieu du drame. Bien que l’animal ait été repéré, il n’a pas encore été capturé. Les plongeurs espèrent pouvoir le neutraliser et récupérer la tête de l’adolescent, qui pourrait se trouver dans l’estomac du prédateur. Cet événement tragique a réveillé les craintes autour de la présence des requins dans les eaux jamaïcaines, bien que ces incidents restent très rares.

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