Journaliste Française en garde à vue pour révélation d’opération militaire en Égypte

La journaliste française d’investigation, Ariane Lavrilleux, se trouve actuellement en garde à vue en France, tandis que son domicile a été perquisitionné par un juge d’instruction. Cette situation fait suite à la publication par le média Disclose d’informations compromettantes concernant l’utilisation par l’État égyptien de renseignements militaires français dans des bombardements de populations civiles. Dans cet article, nous examinerons les événements récents et les implications potentielles pour la liberté de la presse en France.

Les Révélations d’Ariane Lavrilleux, Journaliste Française

Ariane Lavrilleux, la Journaliste Française à l’origine des révélations, avait publié en fin 2021 un article dans Disclose, mettant en lumière un possible détournement par l’Égypte d’une opération de renseignement française dans le pays. Selon ses informations, l’opération de renseignement française nommée « Sirli », lancée en 2016 au profit de l’Égypte dans le cadre de la lutte antiterroriste, aurait été utilisée par l’État égyptien pour des frappes aériennes contre des véhicules de contrebandiers présumés à la frontière égypto-libyenne.

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Journaliste Française / La Perquisition et la Garde à Vue

Le domicile d’Ariane Lavrilleux a été perquisitionné par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui l’ont ensuite placée en garde à vue. Cette action a suscité de vives réactions de la part de Disclose et de la communauté journalistique en France, qui considèrent cela comme une atteinte inadmissible au secret des sources et à la liberté de la presse.

La Base Juridique de l’Enquête

Cette perquisition et cette garde à vue de la Journaliste Française s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire en cours depuis juillet 2022, initiée par le parquet de Paris. Cette enquête vise à déterminer si Ariane Lavrilleux a compromis le secret de la Défense nationale en divulguant des informations classifiées, notamment l’identité de militaires français. Elle a été confiée à la DGSI, ce qui a soulevé des préoccupations quant à la protection du secret des sources journalistiques.

Réactions et Inquiétudes

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Plusieurs acteurs, dont l’avocate d’Ariane Lavrilleux, Me Virginie Marquet, ainsi que de nombreux médias et organisations telles que les Sociétés de journalistes (SDJ) et Reporters sans frontières (RSF), ont exprimé leur indignation face à ces actions judiciaires. Ils considèrent cette situation comme une entrave inacceptable à la liberté d’informer et un déni de démocratie, à quelques semaines des États généraux de l’information annoncés par l’Élysée.

Les Allégations de Disclose

Dans son article de novembre 2021, Disclose avait affirmé que les forces françaises avaient été impliquées dans au moins 19 bombardements contre des civils entre 2016 et 2018 dans la région en question. Ces allégations ont suscité un débat sur la responsabilité de la France dans ces opérations militaires controversées.

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