Les autorités russes ont confirmé lundi la validation de la candidature de Vladimir Poutine à l’élection présidentielle de mars. Cette annonce consolide le statut de Poutine, déjà au pouvoir depuis près de vingt-cinq ans, et qui ambitionne un nouveau mandat lors du scrutin prévu du 15 au 17 mars.
L’actuel président âgé de 71 ans, au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, avait officialisé en décembre son intention de briguer un nouveau mandat lors du scrutin qui se déroulera en mars. L’élection fait figure de simple formalité, les détracteurs du Kremlin ayant été laminés par la répression, en particulier depuis l’assaut russe contre l’Ukraine il y a bientôt deux ans.
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Une formalité électorale prévisible
Avec une opposition largement muselée par la répression, cette élection présidentielle semble être une formalité pour le Kremlin. Depuis l’assaut russe contre l’Ukraine il y a bientôt deux ans, les détracteurs du régime ont été sévèrement réprimés, laissant peu de place à toute contestation significative.
C’est par le biais d’une annonce sur Telegram que la Commission électorale russe a annoncé la validation de cette candidature. L’actuel président, aujourd’hui âgé de 71 ans et qui détient les rênes du pouvoir depuis près d’un quart de siècle, part plus que favori. Les observateurs indiquent ainsi que son élection fait figure de simple formalité. Les détracteurs du Kremlin ont progressivement été réduits au silence, laminés par la répression. Une situation encore renforcée depuis le lancement des opérations militaires en Ukraine, il y a bientôt deux ans.
Une tentative d’opposition au régime de Vladimir Poutine ?
Boris Nadejdine, l’un des rares opposants à se porter candidat, tente encore de faire valider sa participation à l’élection présidentielle. Son initiative a suscité un certain engouement parmi la population, avec des dizaines de milliers de Russes signant une pétition en soutien à sa candidature. Malgré ses faibles chances de succès, Nadejdine voit dans sa participation une opportunité de marquer symboliquement la fin de l’ère Poutine.
La répression menée par le gouvernement russe a largement éliminé les voix dissidentes. Des figures de l’opposition, telles que l’activiste anticorruption Alexeï Navalny, ont été emprisonnées ou contraintes à l’exil. Cette situation renforce le contrôle du pouvoir en place et limite toute véritable concurrence politique.
La validation de la candidature de Vladimir Poutine confirme ainsi le maintien de son emprise sur la scène politique russe, alors que le pays s’achemine vers une élection présidentielle dépourvue de véritable compétition démocratique.