La Corée du Nord a récemment annoncé le lancement réussi du satellite espion Malligyong-1, suscitant des réactions critiques à l’échelle nationale et internationale. Cette initiative, justifiée par Pyongyang comme un « droit légitime » visant à renforcer ses capacités d’autodéfense, aggrave les tensions avec la Corée du Sud et les États-Unis.
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Expansion Projetée : La Corée du Nord prévoit de lancer d’Autres satellites de surveillance
En parallèle au déploiement du Malligyong-1, la Corée du Nord a annoncé son intention de lancer rapidement d’autres satellites espions afin de renforcer sa capacité de surveillance, notamment envers la Corée du Sud. Cette déclaration intervient alors que Séoul planifie son propre lancement de satellite espion via une fusée Space X.
Réponse de la Corée du Sud : suspension d’un accord militaire et difficultés de Communication
Face à cette provocation, la Corée du Sud a réagi en suspendant partiellement un accord militaire signé en 2018, visant à réduire les tensions à la frontière intercoréenne. Cependant, la communication directe avec Pyongyang étant coupée, Séoul a rencontré des obstacles pour notifier cette suspension.
Condamnation Unanime du Lancement
Les États-Unis, le Japon et les Nations unies ont unanimement condamné le lancement du satellite espion par la Corée du Nord. Ces actions sont perçues comme des violations des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, augmentant les tensions et présentant un risque de déstabilisation régionale.
Affirmation de Kim Jong-un : Visualisation de bases militaires Américaines
La Corée du Nord soutient que Kim Jong-un aurait examiné des images de bases militaires américaines à Guam grâce au nouveau satellite espion. Cette affirmation souligne la volonté de Pyongyang de renforcer ses capacités de renseignement militaire.
Appel à la retenue de la chine dans un contexte géopolitique tendu
Alors que la Chine appelle à la « retenue » et au « calme » de toutes les parties, ce lancement survient dans un contexte de fortes tensions géopolitiques. En septembre, le président russe Vladimir Poutine avait suggéré une collaboration avec la Corée du Nord dans le domaine spatial, soulignant les complexités des relations internationales dans la région
