Société

La Réunion : Deux hommes incarcérés après la découverte d’une femme démembrée

Une affaire choquante secoue l’île de La Réunion, alors que deux hommes sont écroués suite à la découverte macabre d’une femme démembrée.

La Réunion est sous le choc après la découverte d’un crime d’une rare violence. Un homme d’une trentaine d’années a été mis en examen et écroué pour homicide volontaire et atteinte à l’intégrité d’un cadavre, tandis qu’un autre homme, âgé d’une vingtaine d’années, est en détention provisoire pour modification d’une scène de crime et recel de cadavre. Les faits remontent à la semaine dernière, mais le corps démembré d’une femme de 29 ans n’a été découvert que récemment à Saint-Benoît, dans l’est de l’île.

Lire aussi : Qui était Alexandra Sonac, l’agricultrice fauchée sur un barrage en Ariège ?

« Notre île est encore frappée par le choc, l’atrocité et l’ignominie »

Les détails macabres de l’affaire émergent lentement. La victime aurait été tuée après une dispute survenue au domicile du principal suspect, situé dans un quartier populaire de Saint-Benoît. Les circonstances exactes de la dispute et du meurtre n’ont pas encore été divulguées par le parquet, mais il est rapporté qu’un homme aurait porté des coups mortels à la jeune femme avant de mutiler son corps dans une baignoire.

Le 21 janvier, le principal suspect aurait transporté le cadavre avec l’aide d’un complice présumé, pour le déposer dans un quartier en bord de rivière. C’est là que des passants ont fait la macabre découverte des restes humains, plusieurs jours après le crime. Le collectif Stop violences intrafamiliales a réagi dimanche en dénonçant « un crime ignoble ! Un acte d’une barbarie sans nom ». « Notre île est encore frappée par le choc, l’atrocité et l’ignominie », a-t-il dénoncé.

Un triste constat à La Réunion

Cette affaire soulève une fois de plus la question de la violence contre les femmes à La Réunion. Les chiffres des autorités révèlent que l’île est le quatrième département français le plus touché par les violences intrafamiliales. En 2023, pas moins de 17,3 interventions des forces de l’ordre pour des cas de violences intrafamiliales ont été enregistrées chaque jour, avec une moyenne de 10 plaintes pour violences conjugales.

Cette tragédie rappelle la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures efficaces pour lutter contre les violences faites aux femmes, afin d’éviter que de telles atrocités ne se reproduisent à l’avenir.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité