Ce dimanche 26 novembre, l’aéroport international de Damas a été la cible d’une nouvelle série de frappes aériennes menées par Israël, provoquant une mise hors service de ses infrastructures. Cette attaque intervient à peine 24 heures après que l’aéroport ait repris ses opérations, ayant été précédemment hors d’usage depuis le 22 octobre suite à des attaques similaires.
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L’aéroport a été touché par des missiles israéliens, ciblant spécifiquement ses pistes, selon les rapports de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Les médias gouvernementaux syriens confirment également ces frappes qui ont eu des répercussions sur les activités aériennes.
Répercussions et redirection des vols à Damas
Les autorités syriennes déclarent que les missiles provenaient d’avions israéliens opérant depuis le plateau du Golan occupé et annexé par Israël. Des projectiles ont été interceptés par la défense anti-aérienne, mais plusieurs ont atteint leurs cibles à l’aéroport et dans d’autres parties de Damas, causant des dommages sans précédent. Une explosion significative a été signalée à proximité de l’aéroport militaire de Mazze, proche de la capitale.
Tous les vols à destination de Damas ont été détournés vers les aéroports d’Alep et de Lattaquié dans le nord du pays. Cette action fait suite aux tensions récurrentes entre Israël et la Syrie, Israël accusant les aéroports syriens d’être utilisés par l’Iran pour acheminer du matériel militaire au Hezbollah libanais.
Absence de preuves d’armement
Notamment, lors de la dernière attaque du 22 octobre, aucune preuve d’approvisionnement en armes ou munitions n’a été confirmée par l’Observatoire des droits de l’homme, malgré les accusations israéliennes datant du début de la guerre à Gaza le 7 octobre. Les motivations réelles de ces frappes et leur impact humanitaire demeurent une préoccupation majeure dans la région.