L’animateur Momo : La Cour d’appel maintient sa condamnation à la prison ferme

Le feuilleton judiciaire autour de l’animateur radio Mohamed Bousfiha, connu sous le pseudonyme de Momo, a connu un nouvel épisode majeur. La Cour d’appel de Casablanca a confirmé la décision de première instance, condamnant l’animateur Momo à quatre mois de prison ferme dans l’affaire de la diffusion d’un vol monté de toutes pièces. Cette décision a marqué un tournant important dans cette affaire médiatisée, impliquant plusieurs individus et révélant des pratiques douteuses dans le domaine de la radio.

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Un verdict confirmé par la Cour d’appel l’animateur Momo

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a validé la condamnation initiale d’un vol simulé diffusé en direct sur les ondes de « Hit Radio ». Selon les informations fournies par le tribunal, Mohamed Bousfiha, alias Momo, est tenu pour responsable principal de cette fraude. La cour a soutenu que l’animateur avait orchestré cette farce avec la complicité des autres accusés. En conséquence, l’animateur Momo devra purger une peine de quatre mois de prison ferme, comme le stipule la décision confirmée.

Réduction des peines pour les complices

Outre la condamnation de l’animateur Momo, le tribunal a également pris des décisions concernant les autres accusés impliqués dans cette affaire. « Amin S. », l’un des principaux complices de l’animateur, a vu sa peine réduite de cinq à quatre mois d’emprisonnement. En revanche, « Mustafa », un autre participant ayant déjà purgé sa peine initiale de trois mois, n’a pas vu de changement substantiel dans son cas, ayant déjà purgé la totalité de sa sentence. Ces ajustements visent à refléter le degré de responsabilité de chaque individu dans cette affaire de faux vol.

Répercussions financières et conséquences civiles

En plus des peines d’emprisonnement, le tribunal a statué sur l’aspect civil de l’affaire. Amin et Mustafa ont été condamnés à payer une indemnité de 25 000 dirhams à Hit Radio, la station de radio victime de la farce. Cette décision vise à compenser les dommages et préjudices subis par la station en raison de cette fausse émission. Cette condamnation financière souligne l’impact de l’incident sur l’intégrité et la crédibilité de l’émission radiophonique.

En conclusion, cette affaire met en lumière non seulement les abus de pouvoir potentiels dans les médias, mais aussi les conséquences juridiques sévères qui peuvent découler de telles pratiques trompeuses. l’animateur Momo et ses complices devront faire face à des répercussions importantes, tant sur le plan pénal que financier.

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