Le gouvernement ivoirien vient de franchir une étape cruciale dans la préservation de l’attiéké, trésor culinaire emblématique du pays. En effet, grâce à l’enregistrement en marque collective auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), l’appellation « Attiéké » ou « Atchêkê » est désormais strictement réservée à la semoule de manioc produite en Côte d’Ivoire. Cette initiative vise à protéger non seulement la qualité et l’authenticité du produit, mais aussi à soutenir les producteurs locaux qui en sont les artisans.
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Certification Officielle par l’OAPI
L’OAPI a récemment délivré un certificat d’enregistrement de marque collective, officialisant ainsi l’exclusivité de l’appellation « Attiéké » ou « Atchêkê » pour la Côte d’Ivoire. Cette décision marque une reconnaissance internationale de l’importance culturelle et économique de ce plat traditionnel ivoirien. Désormais, seules les entreprises et coopératives ivoiriennes respectant les normes strictes de production pourront utiliser cette dénomination sur leurs produits destinés à l’exportation.
Impact sur l’Exportation et la Qualité
En imposant cette restriction géographique, le gouvernement ivoirien espère non seulement préserver la réputation et l’identité unique de l’attiéké, mais aussi garantir sa qualité supérieure sur les marchés internationaux. Cette mesure vise à dissuader toute tentative de contrefaçon ou d’utilisation frauduleuse de l’appellation, assurant ainsi aux consommateurs que tout attiéké portant ce label provient authentiquement de Côte d’Ivoire.
Perspectives futures de l’attiéké
À l’heure où la protection des indications géographiques et des savoir-faire traditionnels devient cruciale dans un contexte globalisé, l’initiative ivoirienne pourrait servir de modèle pour d’autres nations africaines cherchant à valoriser et à préserver leur patrimoine culinaire. En renforçant la reconnaissance légale de l’attiéké, la Côte d’Ivoire montre l’exemple en matière de protection des produits locaux et de promotion de leur excellence à l’échelle internationale.
En conclusion, l’enregistrement en marque collective de l’attiéké par le gouvernement ivoirien représente une avancée significative pour la protection de ce mets traditionnel et pour le développement économique des producteurs locaux. Cette démarche illustre l’engagement du pays à préserver son patrimoine culinaire tout en assurant sa viabilité sur les marchés mondiaux, et pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le continent africain.