Juan Branco l’avocat d’Ousmane Sonko a récemment été visé par une plainte déposée par le ministère des Affaires étrangères français. Cette action en justice fait suite à la divulgation par l’avocat des noms de deux fonctionnaires français travaillant au Sénégal lors d’une conférence de presse. Le ministère des Affaires étrangères affirme que ces divulgations ont mis en danger la sécurité des fonctionnaires concernés.
Le contexte de la plainte contre l’avocat d’Ousmane Sonko:
L’affaire dans laquelle l’avocat Juan Branco intervient concerne Ousmane Sonko, un opposant politique sénégalais accusé de viols. Sa condamnation pour « corruption de la jeunesse » a déclenché des violences au Sénégal, entraînant la mort de plusieurs personnes. Juan Branco a pris la parole lors d’une conférence de presse pour dénoncer ces violences et les qualifier de « crimes contre l’humanité ». Son intervention visait à mettre en lumière les actes répressifs perpétrés contre les opposants du gouvernement sénégalais. Cette affaire a suscité une grande attention médiatique et a conduit le ministère des Affaires étrangères à déposer une plainte contre Juan Branco pour avoir divulgué les noms de deux fonctionnaires français travaillant au Sénégal, les exposant ainsi à des risques potentiels.
Les divulgations de Juan Branco:
Lors de sa conférence de presse, Juan Branco a non seulement révélé les noms des deux fonctionnaires français travaillant au Sénégal, mais il a également fourni des informations personnelles supplémentaires, tels que le numéro de téléphone et le matricule de l’un des fonctionnaires. Ces divulgations vont au-delà de la simple mention des noms et ont exposé les fonctionnaires à un risque accru en rendant leurs identités facilement accessibles. De plus, dans des tweets ultérieurs qui ont depuis été supprimés, Juan Branco a directement accusé ces fonctionnaires d’être impliqués dans les violences qui ont eu lieu au Sénégal. Ces déclarations publiques ont suscité une vive réaction et ont conduit le ministère des Affaires étrangères à porter plainte contre l’avocat pour divulgation d’informations confidentielles mettant en danger la sécurité des fonctionnaires concernés.
Réaction du ministère des Affaires étrangères:
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En réponse aux divulgations faites par Juan Branco l’avocat d’Ousmane Sonko, le ministère des Affaires étrangères français a déposé une plainte conformément à l’article 40 du Code Pénal. Cet article impose à toute autorité constituée ou fonctionnaire d’informer immédiatement le procureur de la République lorsqu’ils ont connaissance d’un crime ou d’un délit. En déposant cette plainte, le ministère des Affaires étrangères affirme avoir pris les mesures nécessaires pour signaler ces divulgations aux autorités compétentes chargées de la sécurité des fonctionnaires concernés. Cette action juridique vise à garantir que les conséquences de ces divulgations soient évaluées et que les responsabilités éventuelles soient établies. Le ministère des Affaires étrangères met ainsi en œuvre les procédures légales pour traiter cette affaire et protéger les intérêts des fonctionnaires impliqués.
La réponse de Juan Branco:
Face à la plainte déposée contre lui par le ministère des Affaires étrangères, Juan Branco a répondu sur Twitter en maintenant ses affirmations selon lesquelles il aurait révélé des crimes contre l’humanité et mis en lumière l’implication d’agents français dans la répression exercée par le régime sénégalais contre les manifestants démocratiques. Il soutient que les faits qu’il a révélés appuient ces allégations et renforcent sa position. Juan Branco utilise les réseaux sociaux pour continuer à défendre son point de vue, arguant que ses actions étaient justifiées et nécessaires pour dénoncer les violations des droits de l’homme et attirer l’attention sur la situation au Sénégal. Cette réaction publique témoigne de la détermination de Juan Branco à défendre ses déclarations et à maintenir sa position contre les accusations portées à son encontre.
L’avocat d’Ousmane Sonko Juan Branco fait actuellement face à une plainte déposée par le ministère des Affaires étrangères français pour avoir divulgué les noms de deux fonctionnaires français travaillant au Sénégal. Le ministère affirme que ces divulgations ont mis en danger la sécurité des fonctionnaires concernés. Juan Branco, de son côté, soutient que les informations qu’il a révélées démontrent l’implication d’agents français dans la répression exercée par le régime sénégalais. Cette affaire soulève des questions sur les limites de la divulgation d’informations confidentielles et sur les responsabilités des avocats dans la protection des personnes mentionnées dans leurs déclarations publiques.