Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France de football, a été auditionné devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements au sein des fédérations sportives. Au cours de cette audition, il a été interrogé sur sa gestion du cas Karim Benzema et les circonstances entourant le départ de ce dernier avant la Coupe du monde 2022. Deschamps a réitéré sa position, soulignant qu’il prend ses décisions en tant que sélectionneur en fonction de critères sportifs.
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Incident OM-OL et réaction de Didier Deschamps
Avant d’aborder le sujet de Karim Benzema, Didier Deschamps a commenté les incidents survenus lors du match entre l’Olympique de Marseille (OM) et l’Olympique Lyonnais (OL). Il a exprimé son horreur face à ce qu’il avait observé lors de cette rencontre, mais est ensuite passé à l’examen du cas Benzema.
Le cas Karim Benzema et les tags sur la maison de Deschamps
Lors de son audition, Didier Deschamps a évoqué le cas Karim Benzema et les tags qui avaient été apposés sur sa maison en Bretagne. Ces tags faisaient suite à une interview de Benzema en 2016, où il avait suggéré que Deschamps avait « cédé à la partie raciste de la France ». Deschamps a expliqué qu’il ne savait pas si ces tags étaient liés à la non-sélection de Benzema et qu’il ignorait qui en était l’auteur.
Les choix de sélection de l’équipe de France
Didier Deschamps a souligné que, en tant que sélectionneur de l’équipe de France, ses choix de joueurs étaient basés sur la nationalité française et des critères sportifs. Il a affirmé que ses décisions de sélection ne tenaient pas compte de facteurs extérieurs, tels que les tags sur sa maison, mais se fondaient uniquement sur des considérations sportives.
Les différentes versions de l’histoire
Deschamps a rappelé que, dans chaque situation, il n’y a qu’une vérité, mais il peut exister plusieurs versions. Il a insisté sur le fait que les événements s’étaient déroulés conformément à ce qu’il avait déclaré précédemment. Il a également mentionné qu’il était en procédure judiciaire contre un journaliste qui avait affirmé des choses sur l’affaire Benzema. Il a déclaré que la justice devrait rendre son verdict et qu’il n’avait pas l’intention d’inventer des histoires.
Limitations dues aux procédures en cours
Didier Deschamps a conclu en expliquant qu’en raison des procédures judiciaires en cours, il ne pouvait pas donner une version détaillée de l’histoire. Il a rappelé qu’il s’efforçait de fournir autant de détails que possible, mais que des contraintes juridiques limitaient sa capacité à partager plus d’informations.
Didier Deschamps a défendu ses décisions en tant que sélectionneur de l’équipe de France et a rappelé qu’elles étaient basées sur des critères sportifs, malgré les controverses et les tags sur sa maison. La vérité, selon lui, est unique, mais il a admis qu’il pouvait y avoir plusieurs versions de l’histoire.