La Cour constitutionnelle du Pérou a émis une ordonnance, le 5 décembre, ordonnant la libération immédiate de l’ancien président Alberto Fujimori, condamné pour crimes contre l’humanité. Cette décision met fin à une peine de 25 ans de prison qu’il purgeait depuis 2009.
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Alberto Fujimori : Contexte des accusations et libération précédente
Alberto Fujimori avait été reconnu coupable du massacre de 25 personnes en 1991 et 1992, lors de la guerre contre le Sentier lumineux. La Cour constitutionnelle rétablit une grâce accordée en 2017, révoquée ensuite par la Cour suprême deux ans plus tard.
Problèmes de santé et interventions précédentes
La libération, motivée en partie par les problèmes de santé récurrents d’Alberto Fujimori, avait déjà été ordonnée en mars 2022, mais avait été temporairement suspendue par la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
Les demandes répétées de la famille
La famille de l’ancien président, détenue à la prison de Barbadillo, avait plaidé à plusieurs reprises en faveur de sa libération pour raisons de santé, citant des problèmes respiratoires, neurologiques et d’hypertension.
Réactions à la libération
Son avocat a exprimé la joie de son client face à cette libération, soulignant que l’ancien président était très content de recevoir l’ordonnance.
Le passé controversé d’Alberto Fujimori
Alberto Fujimori, bien que salué par certains pour son rôle dans la croissance économique et la lutte contre les guérillas, a également été critiqué pour des scandales de corruption et des méthodes autoritaires ayant conduit à sa condamnation.
Divisions dans l’opinion publique péruvienne
Malgré des excuses formulées en 2017, Alberto Fujimori reste une figure controversée, divisant l’opinion publique entre ceux qui louent ses actions économiques et sécuritaires et ceux qui le condamnent pour des crimes perpétrés sous son gouvernement.