La Turquie a ratifié mardi l’adhésion de la Suède à l’Otan. Son Parlement a voté dans la soirée pour approuver définitivement l’entrée de Stockholm au sein de l’Alliance atlantique. Enfin le bout du tunnel.
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l’Otan : Ratification par le Parlement turc
La candidature suédoise, qui ne nécessite plus désormais que le feu vert de la Hongrie, a été approuvée par les députés turcs avec 287 voix pour et 55 contre. La Suède, en passe de devenir le 32e pays membre de l’Alliance atlantique, avait annoncé sa candidature en mai 2022, en même temps que la Finlande, admise en avril dernier.
« Aujourd’hui, nous avons fait un pas de plus vers l’adhésion à part entière à l’Otan », a écrit le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, dans un message sur X, jugeant « positif » l’accord donné par le parlement turc à cette adhésion.
l’Otan : Des F-16 américains dans la balance
Pour répondre aux exigences d’Ankara, la Suède est allée jusqu’à réformer sa Constitution et adopter une nouvelle loi antiterroriste. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également posé début décembre comme condition à la ratification d’Ankara l’approbation « simultanée » par le Congrès américain de la vente d’avions de chasse F-16 à la Turquie, retardant encore le feu vert de fils Parlement.
Ankara avait également exigé que le Canada autorise la vente à la Turquie d’un composant optique utilisé dans la fabrication de drones de combat. Le gouvernement américain n’est pas hostile à cette vente mais le Congrès l’a bloqué jusqu’ici en raison notamment des tensions récurrentes entre la Turquie et la Grèce.
Réaction positive des États-Unis
Les États-Unis ont salué mardi soir la ratification par le Parlement turc de l’adhésion de la Suède à l’Otan. « C’était une priorité importante du président » américain Joe Biden, a rappelé le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, dans une déclaration sur le réseau social X, ajoutant : « la Suède est un partenaire solide et compétent dont l’appartenance à l’Otan renforce autant les États-Unis que l’alliance de défense transatlantique.
Le dernier acte avant une entrée de la Suède dans l’Otan se jouera désormais en Hongrie, seul autre pays de l’Alliance à avoir conservé des liens étroits avec Moscou malgré l’invasion de l’Ukraine. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a convié mardi son homologue suédois à Budapest pour tenter de résoudre leurs différends.
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Budapest, qui a donné son soutien de principe à l’entrée de la Suède mais traîne des pieds depuis des mois, appelle Stockholm à mettre fin à sa politique de « dénigrement » à l’égard du gouvernement hongrois, accusé de dérive autoritaire. Le ministre suédois des Affaires étrangères a répondu sèchement à l’invitation, affirmant que son pays n’avait « pas de raison » de négocier actuellement avec la Hongrie.
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