Jeudi 3 octobre 2024, l’après-midi a été marquée par un vent de panique aux abords du lycée Jean XXIII à Yvetot (Seine-Maritime). Deux individus ont été aperçus à proximité de l’établissement, l’un d’eux étant potentiellement armé d’un fusil de chasse. Cet incident a déclenché une vaste opération de sécurité menée par les forces de l’ordre, semant l’inquiétude parmi les élèves, les parents et les habitants de la ville d’Yvetot.
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Déroulement de l’incident au Lycée Jean XXIII d’Yvetot
Aux alentours de 14h05, une alerte a été donnée concernant la présence de deux jeunes personnes suspectes aux abords du lycée Jean XXIII d’Yvetot, l’un d’entre eux étant potentiellement en possession d’une arme à feu. Selon les premières informations recueillies, il s’agirait d’un fusil de chasse. Bien qu’aucune menace ou intrusion directe n’ait été signalée à l’intérieur du lycée, la direction de l’établissement a immédiatement réagi en déclenchant les protocoles de sécurité.
Des gendarmes ont rapidement été dépêchés sur place pour sécuriser la zone et vérifier l’intérieur du lycée. Les élèves ont été invités à se mettre à l’abri sous les tables, tandis que les forces de l’ordre procédaient à une fouille minutieuse des lieux. La sirène d’alarme a retenti en continu, augmentant l’état de tension. Les élèves n’ont pu quitter l’établissement qu’à partir de 15h30, après que les gendarmes ont écarté tout danger à l’intérieur du lycée.
La réaction des autorités et des parents
Face à cet événement inquiétant, le maire d’Yvetot, Francis Alabert, a rassuré la population en déclarant qu’aucune intrusion ou menace directe n’avait été constatée. Toutefois, les gendarmes ont poursuivi la chasse à l’homme pour localiser et interpeller les deux jeunes suspects. Pendant ce temps, les parents d’élèves, rassemblés à l’extérieur du lycée, attendaient fébrilement des nouvelles.
Certains, comme une mère d’élève interrogée par France 3 Normandie, ont partagé l’angoisse de leurs enfants, forcés de se cacher sous les tables pendant l’intervention des gendarmes. « Ma fille était à l’intérieur. Ils leur ont dit de se mettre sous les tables. Elle a eu très peur. Des gendarmes sont passés les voir dans la salle puis sont repartis.«
La direction du lycée Jean XXIII d’Yvetot a rapidement communiqué avec les parents, leur expliquant la situation et les mesures de sécurité mises en place. Un message officiel de la directrice, Christine Lucas Maze, a également annoncé l’activation d’une cellule de crise pour les élèves et adultes affectés par cet événement.
« À 14h05, la gendarmerie est venue au lycée suite à une alerte qu’ils avaient reçue. Dans le lycée, le danger a rapidement été écarté, mais les gendarmes suivent la procédure vérifiant chaque recoin du lycée. La communication de crise a été suivie (rectorat, direction diocésaine). Par ailleurs, j’ai fait une demande auprès du rectorat pour mettre en place une cellule de crise ou d’écoute pour les élèves/adultes qui auraient été perturbés par cette intervention. Soyez assurés de notre dévouement, Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Bien cordialement. Christine Lucas Maze. »
Un confinement par mesure de précaution
Au-delà du lycée Jean XXIII, plusieurs autres établissements scolaires ainsi que des commerces de la ville d’Yvetot ont été placés en confinement temporaire. Cette mesure de précaution visait à éviter tout incident supplémentaire et à faciliter l’intervention des forces de l’ordre. À l’heure actuelle, la chasse à l’homme se poursuit pour retrouver les individus impliqués.
Cet incident, bien que sans conséquences directes, a rappelé l’importance des dispositifs de sécurité dans les établissements scolaires et la nécessité d’une communication rapide et efficace en cas de menace potentielle. Le calme est revenu progressivement dans la ville d’Yvetot, mais l’inquiétude reste palpable parmi les habitants et la communauté scolaire.