Royaume-Uni : Le médecin Thomas Kwan condamné à 31 ans de prison pour avoir injecté une bactérie mangeuse de chair à son beau-père

Le Royaume-Uni a été secoué par une affaire criminelle particulièrement macabre impliquant un médecin qui a tenté de tuer son beau-père en utilisant une bactérie mangeuse de chair. Thomas Kwan, un médecin de 53 ans, a été condamné à 31 ans et 5 mois de prison pour cette tentative d’assassinat. Le verdict a été rendu par la justice britannique, révélant les détails glaçants d’un plan soigneusement élaboré mais rapidement déjoué.

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Un plan machiavélique pour éliminer un proche

Thomas Kwan avait méticuleusement orchestré son crime, visant à infecter son beau-père de 70 ans avec une bactérie dangereuse pour provoquer une infection grave et mortelle. Afin de rendre son plan plus crédible, il avait envoyé plusieurs fausses lettres médicales à la victime, l’informant de la nécessité d’une injection pour des raisons de santé. Le 22 janvier, déguisé en portant une perruque, une fausse moustache et un bouc, il s’est introduit chez son beau-père à Newcastle, dans le nord-est de l’Angleterre, pour procéder à l’injection.

L’injection contenait une bactérie réputée pour provoquer des nécroses des tissus, autrement dit une infection « mangeuse de chair », qui peut conduire à des complications fatales si elle n’est pas traitée rapidement. Thomas Kwan espérait ainsi infliger à sa victime une lente agonie qui semblerait d’origine naturelle.

L’intervention rapide de l’hôpital qui sauve la victime

Après l’injection, le beau-père de Thomas Kwan a rapidement développé des symptômes inquiétants et a été conduit en urgence à l’hôpital. Le personnel médical, alerté par la nature inhabituelle de l’infection et par des incohérences dans les lettres reçues par la victime, a lancé une enquête approfondie. Grâce à la vigilance des médecins, le stratagème de Thomas Kwan a été découvert, permettant de soigner rapidement le septuagénaire avant que l’infection ne devienne irréversible. Le service médical a ensuite collaboré avec la police de Northumbria pour identifier l’origine de l’infection, ce qui a conduit à l’arrestation de Thomas Kwan. Face aux preuves accablantes, le médecin a finalement reconnu les faits devant la justice britanniquUn verdict sévère pour un acte sans précédent

Le jugement prononcé contre Thomas Kwan a choqué l’opinion publique au Royaume-Uni. La condamnation de 31 ans et 5 mois reflète la gravité des accusations portées contre lui, notamment la tentative de meurtre avec préméditation et l’utilisation d’un pathogène particulièrement dangereux. Les autorités ont souligné la nécessité d’une sentence exemplaire pour d’éventuels futurs crimes de ce genre, d’autant plus lorsque l’accusé est un professionnel de la santé, censé respecter des règles éthiques strictes. Cette affaire soulève aussi des préoccupations au sein du Royaume-Uni quant aux potentiels abus de confiance dans le milieu médical. Elle rappelle l’importance de la vigilance et du contrôle des pratiques, même pour les personnes occupant des positions de confiance.

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