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Sven-Göran Eriksson, légendaire entraîneur de l’Angleterre et de Manchester City, est décédé à l’âge de 76 ans

L’univers du football a perdu l’une de ses figures les plus marquantes. Sven-Goran Eriksson, le premier entraîneur étranger à avoir dirigé l’équipe nationale anglaise, est décédé à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du pancréas. Sa carrière, aussi variée que riche, a laissé une empreinte indélébile sur le football international. Retour sur la vie et le parcours d’un homme qui a marqué l’histoire du sport roi.

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Un parcours de légende en club

Avant de devenir une icône de la sélection anglaise, Sven-Goran Eriksson s’est fait un nom en club. Sa première victoire significative est intervenue avec l’IFK Göteborg, où il a mené l’équipe à la conquête de la Coupe de l’UEFA en 1982. Cette réussite a ouvert la voie à une carrière internationale qui l’a vu exercer à des niveaux de compétition toujours plus élevés.

L’entraîneur suédois a ensuite marqué les esprits en Italie, notamment avec la Lazio. Sous sa direction, le club romain a remporté la Coupe des vainqueurs de coupe en 1999 et le championnat d’Italie en 2000, mettant fin à une longue période sans titre pour les Biancocelesti. Ses compétences tactiques et son habileté à gérer des équipes de haut niveau ont été des éléments clés de son succès.

Une aventure anglaise pleine de promesses mais décevante

L’année 2001 a marqué un tournant dans la carrière de Sven-Goran Eriksson lorsqu’il a été nommé sélectionneur de l’équipe nationale anglaise. Ce poste prestigieux faisait de lui le premier entraîneur étranger à prendre les rênes de l’équipe des Three Lions. Pendant cinq années, il a dirigé une génération dorée composée de joueurs comme David Beckham, Paul Scholes, Frank Lampard, Steven Gerrard et Michael Owen.

Malgré une équipe prometteuse, les résultats sur la scène internationale n’ont pas été à la hauteur des attentes. L’Angleterre a été éliminée lors des quarts de finale lors de l’Euro 2004 et de la Coupe du Monde 2006. Les défaites aux tirs au but contre le Portugal, avec notamment la fameuse séance où le gardien Ricardo a stoppé le dernier penalty et marqué lui-même, resteront gravées dans les mémoires. Eriksson, bien que critiqué pour ces échecs, a toujours affirmé sa fierté et son respect pour ses joueurs.

Une fin de carrière discrète mais significative

Après son départ de la sélection anglaise, la carrière de Sven-Goran Eriksson a pris un tournant moins médiatisé mais tout de même intéressant. Ses passages à Manchester City et au Mexique ont montré qu’il restait un entraîneur respecté, même si ses succès étaient désormais moins éclatants. Ses dernières années ont été marquées par des expériences en Chine et aux Philippines, concluant une carrière d’entraîneur qui aura duré près de 40 ans.

En mars dernier, Eriksson a eu l’opportunité de réaliser un rêve de longue date en dirigeant un match amical avec des légendes de Liverpool contre l’Ajax Amsterdam à Anfield. Cette apparition émouvante a été un retour symbolique aux racines du football pour un homme qui avait toujours rêvé de diriger les Reds.

Sven-Goran Eriksson nous laisse un héritage complexe, fait de grands succès en club et de défis en sélection. Sa carrière a été marquée par une passion indéniable pour le football et une détermination à réussir, malgré les obstacles. Le monde du football se souviendra de lui comme d’un visionnaire et d’un pionnier qui a ouvert des portes pour les entraîneurs étrangers dans des ligues et équipes de premier plan.

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