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Qui était Fatima Hassouna, la photojournaliste assassinée avec 10 membres de sa famille lors du bombardement de sa maison à Gaza-ville ?

Le 16 avril 2025, la photojournaliste Fatima Hassouna a été tuée dans un bombardement israélien ciblant sa maison familiale dans le quartier d’Al-Tuffah, à Gaza-ville. Elle est décédée aux côtés de dix membres de sa famille. Ce drame a choqué la communauté internationale, non seulement par sa violence, mais aussi par la portée symbolique de la disparition d’une femme devenue le visage de la résistance par l’image. Connue sous le surnom de « l’œil de Gaza », la photojournaliste Fatima Hassouna documentait depuis 18 mois les massacres, les ruines, les larmes, la douleur, et l’humanité qui résistent au cœur du chaos. Son assassinat, dénoncé comme un acte délibéré, soulève de nombreuses questions.

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Une voix de Gaza réduite au silence : la mort de Fatima Hassouna

La photojournaliste Fatima Hassouna, 30 ans, était une figure emblématique du journalisme de guerre à Gaza. Ce mercredi 16 avril, alors qu’elle se trouvait chez elle, un missile israélien s’est abattu sur son immeuble, causant sa mort ainsi que celle de dix membres de sa famille, dont des enfants. Les autorités palestiniennes dénoncent une frappe ciblée, visant expressément une femme dont les reportages ont circulé largement à l’international, exposant les horreurs de l’offensive israélienne sur Gaza.

Le ministère de la Santé à Gaza affirme que l’attaque a été menée dans une zone résidentielle densément peuplée, sans alerte préalable. À ce jour, la photojournaliste Fatima Hassouna figure parmi les 157 journalistes et travailleurs des médias tués depuis le début du conflit. Son décès s’inscrit dans une vague d’éliminations qui touche de plus en plus les voix indépendantes.

Un engagement jusqu’au bout : le testament bouleversant de Fatima Hassouna

Quelques semaines avant sa mort, la photojournaliste Fatima Hassouna avait rédigé un testament poignant, partagé par le journaliste Patrick Champagnac. Elle y écrivait :

« Quant à la mort, qui est inévitable, si je meurs, je veux une mort retentissante. Je ne veux pas être une simple brève dans un flash info, ni un chiffre parmi d’autres. Je veux une mort dont le monde entier entendra parler, une empreinte qui restera à jamais, et des images immortelles que ni le temps ni l’espace ne pourront enterrer. »

Ce testament, déchirant de lucidité et de courage, résonne aujourd’hui comme une prophétie cruelle. La photojournaliste Fatima Hassouna ne voulait pas mourir dans l’anonymat. Elle souhaitait que son travail et son sacrifice éveillent les consciences. Son engagement était total : elle n’était pas une simple observatrice, mais une actrice de la mémoire collective de Gaza. Son appareil photo était devenu une arme de vérité.

Son travail avait même inspiré un documentaire, sélectionné au Festival de Cannes 2025, qui devait être projeté en mai prochain. Ce film, désormais posthume, sera un témoignage puissant de la guerre vue à travers les yeux de la photojournaliste Fatima Hassouna.

Une frappe sous silence : Israël pointé du doigt

Le bombardement de la maison de la photojournaliste Fatima Hassouna intervient dans un contexte où les attaques israéliennes à Gaza sont de plus en plus dénoncées comme ciblées et systématiques. Pour l’instant, l’armée israélienne n’a pas répondu aux demandes de clarification concernant cette frappe. Le silence officiel alimente l’indignation et la colère de nombreuses ONG et observateurs internationaux.

Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières à Gaza, a déclaré :

« Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide. Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza. »

La photojournaliste Fatima Hassouna devient ainsi un symbole : celui de la vérité que l’on tente de faire taire, de la lumière que l’on veut éteindre, mais aussi de la voix que rien ne pourra complètement faire disparaître. Son nom, son œuvre, ses images et ses mots continueront de hanter les consciences.

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