Jeudi 17 octobre 2024, un nouveau drame s’est joué dans la Manche. Un nourrisson a perdu la vie lors du naufrage d’une embarcation tentant de rejoindre clandestinement l’Angleterre. Alors que les autorités maritimes s’affairaient à secourir les personnes en détresse, la préfecture maritime a annoncé que 65 personnes avaient été récupérées saines et sauves, mais la nouvelle du décès d’un nourrisson a jeté une ombre sur cette opération de sauvetage.
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Un bilan tragique des traversées clandestines
Cette tragédie souligne le bilan déjà lourd des traversées clandestines en 2024. Depuis le début de l’année, 52 personnes ont trouvé la mort en tentant de traverser la Manche à bord de «small boats», ces embarcations de fortune souvent surchargées. Ce n’est pas la première fois que des enfants sont victimes de ces tragédies maritimes. Le 5 octobre dernier, un enfant de deux ans a également perdu la vie dans des circonstances similaires, écrasé dans une embarcation surchargée transportant près de 90 personnes.
Des conditions de traversée dangereuses pour les nourrissons
La préfecture maritime a rappelé que les conditions de traversée de la Manche sont particulièrement dangereuses, notamment en raison des canots surchargés. Dans la plupart des cas, les passagers ne disposent pas de gilets de sauvetage, ce qui augmente considérablement les risques lors des traversées. Ce drame rappelle l’urgence d’une réponse humanitaire et d’une régulation plus stricte pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. La perte tragique d’un nourrisson, victime de cette situation désespérée, met en lumière la nécessité de trouver des solutions durables pour protéger les vies des migrants tentant de rejoindre le Royaume-Uni.