Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’est de l’Ouganda ont causé des glissements de terrain meurtriers dans plusieurs villages. Le dernier bilan fait état de 15 morts confirmés, tandis que 113 personnes restent portées disparues, selon les autorités locales. Ces catastrophes ont ravagé des infrastructures et laissé de nombreuses familles sans abri.
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Une catastrophe naturelle aux conséquences dramatiques
Depuis mercredi, l’est de l’Ouganda, notamment le district de Bulambuli, est frappé par des pluies torrentielles provoquant des glissements de terrain dévastateurs. Selon un communiqué de la Croix-Rouge ougandaise, 13 corps ont été récupérés à Bulambuli, où le village a été presque entièrement enseveli.
Outre les victimes humaines, plus de 40 maisons ont été détruites, et plusieurs villages adjacents ont subi des dommages importants. Les autorités locales signalent également que des terres agricoles, vitales pour l’économie locale, ont été emportées, aggravant la précarité des populations touchées. Le directeur de la Croix-Rouge, John Cliff Wamala, a déclaré que l’ampleur des dégâts rend les opérations de secours particulièrement difficiles. « Nous faisons face à une situation de catastrophe d’une intensité rare », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que l’urgence est désormais de secourir les survivants et de retrouver les disparus.
Des infrastructures détruites et des communautés isolées
Le bureau du Premier ministre ougandais a rapporté que plusieurs infrastructures essentielles ont été détruites par les glissements de terrain. Dans le district de Bulambuli, un pont crucial reliant plusieurs villages a été emporté, isolant des communautés entières. Deux autres glissements de terrain dans des localités voisines ont également causé des dommages considérables, détruisant six fermes, une église et de nombreuses routes secondaires. Ces destructions compliquent encore davantage l’acheminement de l’aide humanitaire.
Mercredi soir, le gouvernement ougandais a émis une alerte catastrophe nationale, soulignant que les intempéries risquent de se poursuivre dans les prochains jours. Des équipes de secours, composées de la Croix-Rouge et des autorités locales, sont mobilisées pour apporter de l’aide aux sinistrés, mais les routes impraticables et les conditions météorologiques extrêmes ralentissent considérablement les opérations.
Un appel à l’aide internationale
Alors que le bilan pourrait encore s’alourdir, l’Ouganda a lancé un appel à l’aide internationale pour faire face à cette catastrophe. Les autorités estiment qu’environ 20 ménages déplacés nécessitent une aide immédiate en nourriture, en eau potable et en abris temporaires.
Ces glissements de terrain rappellent la vulnérabilité de cette région montagneuse, particulièrement exposée aux aléas climatiques en raison de la déforestation et du changement climatique. Selon des experts, de telles catastrophes pourraient devenir plus fréquentes si des mesures de prévention ne sont pas mises en place rapidement. Le peuple ougandais, déjà confronté à de nombreux défis socio-économiques, doit maintenant faire face à une tragédie humaine et écologique d’une ampleur dévastatrice.